CORTO MALTESE - EDITION EN COULEURS
Tango

1920 –
Corto Maltese vient à Buenos Aires pour y retrouver une amie : Louise Brookszowycz; mais celle-ci a disparu.
Corto ménera l’enquête pour savoir ce qu’elle est devenu.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CORTO MALTESE – EDITION EN COULEURS #10 – Tango

Nous retrouvons donc Corto Maltese en Argentine. Son compère Raspoutine est resté en Inde, apprend-on .
L’Argentine est un pays qu’Hugo Pratt a bien connu puisqu’il y a vécu quelques années.
Cette aventure de Corto Maltese est différente des autres titres : ici, le récit s’apparente plus à un roman policier, noir. Corto mêne une enquête tel un détective de chez Hammet. Il agit peu, tout se passe autour de lui. Corto n’aura de scène d’action juste à la fin. Mais les cadavres tombent autour de lui. Corto séduit même les femmes dans ce récit. Une femme tombe amoureuse du beau marin; regardez la page36 : une page rempli de sensualité, d’érotisme diffus, le regard de ces femmes lors de la soirée du C.S.S.I. se porte sur ce bel homme en smoking ("James Bond"?) qui n’est autre que Corto Maltese.
Les femmes de Pratt sont toujours magnifiques : nous retrouvons d’ailleurs Esmeralda, la fille de Bouche Dorée, que nous avions déjà vu dans "Corto toujours un peu plus loin". Cette scène est très belle, un parfum d’érotisme en ressort ).
Nous apprenons quelques bribes du passé du "gentilhomme de fortune" : de son passé de bandit, de pirate, lorsqu’il écumait l’Amérique du Sud en compagnie des célèbres Butch Cassidy et Sundance Kid (rappellez vous le chef d’oeuvre de Georges Roy Hill avec Paul Newman et Robert Redford). Ici, Pratt nous donne sa version de la fin de ces "cow-boys" : Butch cassidy est toujours en vie et est devenu un grand propriétaire.
Le récit est toujours empli de magie, Corto parle avec la lune ou il distingue deux lunes dans le ciel de Buenos Aires (Pratt dira qu’il est fréquent de voir 2 lunes dans ce pays, ce serait du à un phénomène de réverbération).
Des dialogues et situations toujours savoureuses. Des moment violents.
Un très bon récit policier bien mené. 

Du très grand Pratt.

Par BERTHOLD, le 22 août 2006

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