CORTO MALTESE - EDITION EN COULEURS

1925 –
Un bateau accoste près d’une île.
Les hommes s’affairent pour remonter un scaphandrier. Ce dernier est un peu ‘saoûl’ du à une trop longue exposition sous la mer. Il se remet de ses émotions et se rappelle qui il est ; son nom est Corto Maltese.
Ses amis sont autour de lui : Steiner, Tristan, Soledad, Bouche Dorée et bien sur, Raspoutine.
Ils sont sur la piste d’une cité perdue : la mythique Atlantide, la légendaire Mû.
Corto Maltese va vivre sa plus étrange aventure.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CORTO MALTESE – EDITION EN COULEURS #12 – Mû

est la dernière aventure de Corto Maltese écrite et déssiné par Hugo Pratt.

L’oeuvre commence avec une discussion sous la mer, des poissons circulent et l’on voit que ce sont des peintures de Mayas qui sont sur le mur d’ un temple qui parlent, qui philosophent avec un scaphandrier, qui n’est autre que Corto.Tout cela dure 6 pages. Une discussion au sujet des grecs, de Solon, de Georges V, de l’Atlantide, etc…
Il n’y a bien que Pratt pour commencer une aventure comme cela.
Dans ce récit, on va retrouver des personnages que l’on a croisé dans les pages de Sous le signe du Capricorne ou Corto toujours un peu plus loin : le professeur Steiner, Tristan Bantam, Bouche Dorée (oui-oui, la belle et mystérieuse Bouche Dorée), Soledad et son ange gardien : Jésus Maria, Lévi Colombia et bien sur, ce bon vieux Raspoutine.
Hugo Pratt va leur faire croiser la route d’étranges Pirates : Dandy Roll, amateur de Rhum et de Marijuana et ses deux comparses. Une jeune femme, Tracy Eberhard, va s’écraser avec son avion sur l’île; c’est une référence à l’aviatrice Amélia Earhart : première femme américaine à avoir traverser l’Atlantique et disparu au dessus du Pacifique en 1937.
Hugo Pratt nous donne donc sa propre vision de ce mythe qu’est Mû ou l’Atlantide : mondes ou cités perdus qui ont emballés l’imagination de plusieurs romanciers ou inspirés de nombreux films.
Hugo Pratt nous fait voyager dans le temps, entre le rêve et la réalité. Comme Corto, par moment, on ne sait pas si l’on est dans la réalité ou le rêve, lorsqu’il est dans le labyrinthe harmonique sur l’île
Mais n’oublions pas l’aventure.
Ce livre se divise en deux parties : l’aventure classique au début, et la deuxième ou l’on rencontre ce monde souterrain peuplé d’amazones, d’hommes-scorpions , d’hommes-araignées. Un monde de légende aussi.
C’est vraiment une étrange aventure de Corto Mmaltese, qui nous change des aventures comme celle de l’or de Kolchak (Corto Maltese en Sibérie) ou celle de Samarkand.
C’est quand même une belle aventure.
Une aventure dont on ne connaîtra pas de suite. Celle-ci étant la dernière de Corto Maltese que nous a conté Hugo Pratt.
A moins qu’un autre auteur reprenne le flambeau…

Les 48 premières pages de Mû sont parus dans le journal Corto n°22 (novembre 1989).

En même temps que la sortie du titre ne noir et blanc, est sorti la version couleur avec Patrizia zanotti aux pinceaux;
Avec sa palette, elle a su redonner une nouvelle vision à l’oeuvre de Pratt.

Par BERTHOLD, le 14 août 2006

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