CORTO MALTESE (ÉDITION COULEUR 2015)
Mû la Cité perdue

1925 – Un bateau accoste près d’une île. Les hommes s’affairent pour remonter un scaphandrier. Ce dernier est un peu ‘saoûl’ du à une trop longue exposition sous la mer.  Il se remet de ses émotions et se rappelle qui il est ; son nom est Corto Maltese. Ses amis sont autour de lui : Steiner, Tristan, Soledad, Bouche Dorée et bien sur, Raspoutine. Ils sont sur la piste d’une cité perdue : la mythique Atlantide, la légendaire Mû.
Corto Maltese va vivre sa plus étrange aventure.

Par berthold, le 19 novembre 2015

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Notre avis sur CORTO MALTESE (ÉDITION COULEUR 2015) #12 – Mû la Cité perdue

Le héros crée par Hugo Pratt en 1967, dans La Ballade de la Mer Salée, Corto Maltese, a fait son retour en ce mois de septembre 2015, avec la complicité de Juan Diaz Canales et Ruben Pellejero, dans une nouvelle aventure intitulée Sous le Soleil de Minuit.
Mais depuis juin 2015, Casterman proposait de nouvelles éditions couleurs des aventures de Corto Maltese avec une nouvelle numérotation, reliant ainsi, la treizième aventure du célèbre gentilhomme de fortune.

Mû la Cité perdue est la dernière aventure de Corto Maltese écrite et déssinée par Hugo Pratt.

Tout commence avec une discussion sous la mer, des poissons circulent et l’on voit que ce sont des peintures de Mayas qui sont sur le mur d’un temple, qui parlent, qui philosophent avec un scaphandrier, qui n’est autre que Corto. Une discussion au sujet des grecs, de Solon, de Georges V, de l’Atlantide, etc… Il n’y a bien que Pratt pour commencer une aventure comme cela.

On retrouve des personnages que l’on a croisé dans les pages de Sous le signe du Capricorne ou Corto toujours un peu plus loin : le professeur Steiner, Tristan Bantam, Bouche Dorée, Soledad et son ange gardien : Jésus Maria, Lévi Colombia et bien sur, ce bon vieux Raspoutine.
Hugo Pratt leur fait croiser la route d’étranges Pirates : Dandy Roll, amateur de Rhum et de Marijuana et ses deux comparses. Une jeune femme, Tracy Eberhard, vient s’écraser avec son avion sur l’île, c’est une référence à Amélia Earhart : première femme américaine à avoir traverser l’Atlantique et disparu au dessus du Pacifique en 1937.
Hugo Pratt nous donne donc sa propre vision de ce mythe qu’est Mû ou l’Atlantide : mondes ou cités perdus qui ont emballés l’imagination de plusieurs romanciers ou inspirés de nombreux films. Il nous fait voyager dans le temps, entre le rêve et la réalité. Comme Corto, par moment, qui s’interroge lorsqu’il est dans le labyrinthe harmonique sur l’île. Mais n’oublions pas l’aventure.
Ce livre se divise en deux parties : l’aventure classique au début, et la deuxième ou l’on rencontre ce monde souterrain peuplé d’amazones, d’hommes-scorpions, d’hommes-araignées. Un monde de légende.
C’est vraiment une étrange aventure de Corto Maltese, qui nous change des aventures comme celle de l’or de Kolchak ou celle de Samarkand.

L’amateur verra aussi que Pratt a épuré son style avec cet album.

Par BERTHOLD, le 19 novembre 2015

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