CORTO MALTESE
Le Jour de Tarowean - Edition couleurs

Tasmanie, le 1er novembre 1912. Le jour des Morts. Corto Maltese se recueille sur la tombe d’un ami, un certain John Thomas, jusqu’au moment où Raspoutine le rejoint. Ils ont une mission à accomplir, ils doivent libérer un jeune homme nommé Calaboose, pour le ramener dans la Pacifique Sud, sur l’île d’Escondida ou les attend l’homme qui a commandité leur mission : le mystérieux Moine. Auparavant, ls s’arrêtent à Bornéo où Corto rencontre le sultan de Sarawak, un potentat anglais qui gère l’exploitation de l’hévéa par les indigènes. Cette ressource est indispensable pour l’Empire britannique. Une révolte risque d’exploser chez les Dayaks, ce qui pourrait bien menacer les intérêts de la Couronne…

Par berthold, le 15 novembre 2019

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Notre avis sur CORTO MALTESE #15 – Le Jour de Tarowean – Edition couleurs

Beaucoup de lecteurs et amateurs de l’œuvre d’Hugo Pratt se sont toujours demandés pour quel motif Corto Maltese fut abandonné en mer par son équipage un 1er novembre 1913. Il y était question d’une femme, semblait-il.
Avec ce quinzième tome, Le Jour de Tarowean, Juan Diaz Canales et Ruben Pellejero nous en racontent la raison.

Cette nouvelle aventure commence un 1er novembre 1912, avec la mission de Corto et Raspoutine pour aller délivrer un jeune homme emprisonné en Tasmanie, afin de le ramener sur l’île d’Escondida.  Forcément, en chemin, Corto a fort à faire en jouant les médiateurs entre des Dayaks en révolte et les intérêts britanniques.
 Peu à peu, nous en apprenons davantage sur ce jeune homme emprisonné et nous découvrirons comment fonctionne le Moine.

Il y a de nombreuses surprises dans ce récit ou il est question d’aventures (bien sûr), de piraterie, de trahisons, d’honneur, de folies, sans oublier l’amour.
On croise de nombreux personnages qui ont tous leur rôle à jouer, comme Sbridolin et Cranio, deux des protagonistes de La Ballade de la Mer Salée.
En fait, le scénariste amène son intrigue aux premières pages de La Ballade de la Mer Salée, quand nous découvrons Corto attaché sur un radeau, errant sur l’Ocean Pacifique avant d’être recueilli par son "vieil ami" Raspoutine. Diaz Canales lie les deux histoires avec une réelle maitrise du sujet, il nous fait partager une grande aventure qui ne laisse pas indifférent.

Le graphisme de Ruben Pellejero donne à voir de très belles pages. Les cases sont superbes, ainsi que les couleurs. Il rajoute du dynamisme au récit, du rêve, de la magie et de l’émotion. L’action est aussi au rendez-vous.

Cette nouvelle aventure de Corto Maltese, est un grand moment de lecture, un récit digne de ce nom.
Alors, n’hésitez pas à revenir sur l’Océan Pacifique pour cette grande et passionnante épopée.

Par BERTHOLD, le 15 novembre 2019

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