COQ DE COMBAT
Coq de Combat

Ryô Narushima a 16 ans, un père, banquier, reconnu parmi les meilleurs, une mère et une sœur très jolies, une maison confortable. Ryô suit des études brillantes lui permettant d’entrer à l’université de Tokyo.
Pourtant, un jour, Ryô Narushima craque et tue ses parents à coups de couteaux.
Le carnage fait la une des journaux et le jeune homme, devenu assassin,est incarcéré à Ajigasaki.
Un autre enfer commence…

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur COQ DE COMBAT #1 – Coq de Combat

Coq de combat tome 1..couverture assez déstabilisante. Un visage sur fond bleu sale. Un visage au regard perdu, malheureux, abattu.
Coq de combat 4ème de couv : un peu de soleil, symbolisé par une illustration représentant des tournesols, grande fleur jaune surnommée aussi « Soleil » car elle lui ressemble un peu et elle s’ouvre et se tourne toujours dans sa direction. 
Sous ce dessin, un avertissement : Pour public averti. 

L’ambiance ainsi décrite, donne le « La ». Il s’agit d’un récit difficile, violent et cruel. Pour ne pas abonder vers l’image inquiétante que la presse a donné au genre manga dans les années 80 avec l’arrivée de Akira ou Domu par exemple, qui sont des récits violents, il faut essayer de placer ce récit dans un contexte plus social. En effet, un meurtre reste un meurtre et notoirement, une sorte de sauvagerie intolérable. Pourtant, le récit qui démarre, sans jamais prôner le pardon, ni ne l’excuse, met le héros en situation contraire. Après avoir été meurtrier, il devient victime de maltraitances extrêmes, voire bestiales.
Pour survivre il faudra que ce jeune homme se transforme en une sorte d’animal sur la défensive, prêt à bondir sur l’agresseur.

Inutile d’en dire davantage, le début du récit est très significatif et rapide.
Le dessin est assez détaillé et précis, le trait réaliste insiste sur l’horreur des émotions. On lit des sentiments d’injustice, d’incompréhension, de terreur et de douleur.
Aucun cadeau n’est fait dans ce volume sauf peut être cet espoir qu’on peut toujours s’en sortir malgré l’insoutenable.
Entre la main qui se tend et celle qui cogne, il ne reste plus qu’à attendre la suite de la série pour savoir laquelle des deux l’emportera. 

Passionnant mais à lire avec précaution, certains passages étant particulièrement éprouvants.

Par MARIE, le 30 janvier 2006

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