CONTREES SAUVAGES (LES)
Volume 2

 
Huit récits courts composent ce deuxième tome du diptyque anthologique Les contrées sauvages rassemblant différents travaux personnels que le mangaka Jirô Taniguchi a réalisés entre 1975 et 1986 sur le thème de la nature. Avec un style de dessin noir et blanc qui a déjà toutes les qualités, l’artiste nous invite à être les spectateurs d’extraordinaires faces à faces sauvages dans des décors où la réalité flirte parfois avec le légendaire…
 

Par sylvestre, le 7 mars 2015

Notre avis sur CONTREES SAUVAGES (LES) #2 – Volume 2

 
Les huit histoires courtes rassemblées dans ce second volume de la série Les contrées sauvages ont toutes été réalisées entre 1977 et 1980 à l’exception de la dernière, beaucoup plus récente, datant de 2010.

Le premier chapitre, intitulé "Villages perdus", compte quatre histoires. Le second, intitulé lui "L’homme et l’animal", en compte quatre aussi. Toutes ont en commun qu’elles sont vraiment originales. Avec elles, Jirô Taniguchi ne nous emmène pas simplement dans les pas d’hommes vivant au plus près de la nature comme il l’a déjà fait avec talent dans d’autres bandes dessinées mais nous invite à être les témoins de scènes extraordinaires, limites magiques, qui nous incitent à être plus humbles et plus respectueux encore devant la nature…

Jugez donc de cette originalité : dans cet opus, il sera tour à tour question d’un combat entre un homme et un ours qui continuera de se battre sans tête, d’une quête à moitié ratée à cause d’une raison indicible, de la mort d’un énorme éléphant en Afrique ou encore d’un enfant sauvage… Il sera tout à tour question aussi du combat entre un homme manchot et un cachalot géant, de la protection mutuelle que se portent un rapace et son maître, de l’impuissance d’un photographe devant les actions d’un braconnier et enfin du retour – sous le signe du loup-garou – d’un gamin dans sa région natale !

Intrigant menu, n’est-ce pas ? Oui, intrigant ! Et fascinant à la fois. En bref : encore un must à découvrir pour explorer plus avant l’œuvre de l’immense Jirô Taniguchi. Superbe !
 

Par Sylvestre, le 7 mars 2015

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