Contes grivois de Guy de Maupassant

Maupassant est indémodable, signe d’un grand talent puisqu’il traverse les époques sans que son écriture ne prenne une ride. Tout le monde a lu au moins un de ses romans, Boule de suif, Bel ami… et si ce n’est en lecture, a profité des adaptations de ses nouvelles pour la télévision tant il est un auteur moderne.
Les nouvelles, mises en images dans ce collectif, sont plus confidentielles, mais oh combien audacieuses et pleines d’humour.

Par olivier, le 14 juillet 2010

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Notre avis sur Contes grivois de Guy de Maupassant

Une invitation à regarder par le trou de la serrure, ces petits contes joyeux, polissons mais jamais vulgaires mis en images par des auteurs au graphisme aussi différent que celui de Marie Avril ou Alexis Horellou.
Les éditions Petit à Petit poursuivent leur collection des "Contes…." en invitant Guy de Maupassant plus connu pour ses chroniques sociales, sa peinture de la petite bourgeoisie que ces petits contes licencieux.
Ces nouvelles, parues à l’origine dans les revues Le Gaulois ou Gil Blas sous la signature de Maufrigneuse ont inspiré 16 auteurs, scénaristes et dessinateurs, qui illustrent avec beaucoup de finesse et dans des styles très différents ces délicieux écrits, légers et polissons, où la femme tient le rôle principal, pas forcément à son avantage, mais toujours terriblement attirante et indispensable.
Ces contes sont prétextes à dévoiler la femme, avec beaucoup de pudeur comme dans Les Tombales de Delphine Le Lay et Alexis Horellou, joyeusement dans Le remplaçant de Patès ou plus moderne et cru dans Soixante neuf d’Antoine Ronzon et Karen Laborie.
Des récits lestes et tendres où l’émotion pointe derrière une gauloiserie affichée, petits bijoux de la littérature, bien méconnus mais si joliment mis en image.
Une occasion de découvrir un Guy de Maupassant léger qui nous livre des récits salés et gais qui s’adaptent parfaitement bien à la bande dessinée, un album à déguster sans hésiter puisque ces contes font partie de notre patrimoine culturel.

Par Olivier, le 14 juillet 2010

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