Congo Bill

En route pour le Congo de Kabila où la CIA envoye un groupe de mercenaire pour élucider une série de massacres mystérieux : qui a bien pu planter 120 têtes sur des pieux pour écrire Diviline, le nom du responsable des hommes qui se dirigent alors vers le Congo ?

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Congo Bill

Je suis venu vers cet album, car j’aime beaucoup le travail graphique de Danijel Zezelj. On a le sentiment qu’il travaille ses masses de noir comme d’autres de la glaise, c’est compact, extrêmement lumineux, les formes se dessinent et entrent dans un autre monde plus contrasté, plus inquiétant, parfait pour dépeindre ce scénario qui entretient le doute, l’effroi. Le Congo ne s’est pas complètement relevé de la mort de Lumumba et Mobutu entretient les conflits, supporté par les Etats Unis… Le contexte est donc très lourd, prenant, les Africains sont épris d’indépendance, les groupes s’ooposent, se massacrent, les Hutus sont soudain des victimes d’une étrange série d’attaques, comme si, finalement ils devaient payer pour le mal qu’ils ont fait à tous ces villageois…

Mais contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, ce contexte politique n’est pas très lourd et en tout cas n’empêche aucunement la lecture de cet album fascinant.

Si vous voulez avoir l’occasion de découvrir l’une des personnalités les plus en marge dans la BD actuelle jetez vous sur ce Congo Bill et dévorez les planches de Zezelj, vous ne devriez pas être déçus !

Par FredGri, le 17 février 2008

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