CONAN LE CIMMERIEN
La Maison aux Trois Bandits

Une cité-état située entre Zamora et Corinthia. Conan se retrouve en prison pour avoir tué un prêtre qui l’avait pourtant bien cherché en dénonçant son complice aux autorités locales. Murilon, un aristocrate influent, a entendu parler de la réputation du cimmérien. Il l’approche pour lui demander son aide et lui permettre de s’évader. Sa mission serait de tuer l’adversaire politique de Murilo : un prêtre rouge nommé Nabonidus. Conan accepte.
Le plan de Murilo ne prend pas la tournure voulue, car son complice est arrêté avant d’avoir libéré le barbare qui doit désormais se débrouiller seul et qui parvient à sortir de prison. Avant d’accomplir sa mission, il a une petite chose à faire.
Pendant ce temps, Murilo croyant que son affaire tombe à l’eau, se rend au temple ou il tombe sur une étrange créature…

Par berthold, le 22 juillet 2020

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Notre avis sur CONAN LE CIMMERIEN #10 – La Maison aux Trois Bandits

Gleénat propose cette nouvelle adaptation de Conan le Cimmérien. Cette fois-ci, c’est La Maison aux Trois Bandits sous le coup de crayon de Martinello et la plume de Patrice Louinet.

Louinet est considéré comme un spécialiste de l’œuvre d’Howard. Il est d’ailleurs l’auteur du Guide Howard, entre autres. Et, en effet, il fait un boulot très efficace qui rend honneur au personnage d’Howard.
Nous retrouvons notre cimmérien qui s’est encore mis dans de beaux draps. Il est mis en prison et un aristocrate vient lui proposer une affaire en échange de sa liberté. Le barbare accepte et le voilà lancé dans une nouvelle quête. Sauf que, tout ne va pas se passer comme prévu et Conan doit éviter les pièges tendus en faisant équipe avec Murilo, l’aristocrate, mais aussi avec Nabonidus, sa cible ! Derrière tout cela, il semblerait que quelqu’un tire les ficelles !
On ne s’ennuie pas un instant, Louinet arrive à nous surprendre au fil de notre lecture.

Martinello adapte son trait pour nous offrir de très belles pages. Il crée une ambiance parfaite au récit. Les ruelles de la cité-état sont étonnantes et sentent la crasse et le vécu, l’endroit n’est pas si hospitalier que cela, cela sent le piège à tout va. Les personnages ont bien des gueules de ruffians à qui personne ne ferait confiance et forcément, les femmes rencontrées sont des femmes de petites vertues à qui il ne faut pas faire confiance. Là aussi, notre barbare va en faire les frais. Martinello propose une excellent vision de Conan, costaud, mais pas trop massif, le héros s’impose dès sa première apparition. Du rythme dans cette aventure quelque peu violente.

Une bonne adaptation et une lecture très appréciable, un divertissement de pure qualité.

Par BERTHOLD, le 22 juillet 2020

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