CONAN LE CIMMERIEN
La Fille du Geant de Gel

Les hommes du Nordheim, les Aesirs et les Vanirs, s’affrontent une nouvel fois sur le lac gelé, comme chaque premier soleil, après l’hiver. Cette fois, le combat est encore plus violent.

Heimdul, le Jarl du clan des Loups, abat le dernier combattant adverse. Il pense être le dernier vivant sur le champ de bataille et avoir donné la victoire aux Vanirs, sauf qu’il voit se dresser devant lui un autre guerrier, du camp adverse. Au vu de la couleur de ses cheveux, il sait qu’il ne vient pas du Nordheim. Cet homme dit se nommer Conan, il est cimmerien. Heimdul et lui s’affrontent alors. Le chef vanir réussit à mettre à terre ce mercenaire. Alors qu’il va le mettre à mort, Conan réussit à le surprendre et à l’abattre.  Et c’est là, alors qu’il se remet de sa bataille et de ses blessures, qu’il aperçoit une jeune femme très belle et quasiment nue, malgré le froid de la région ! Elle commence à flirter avec le guerrier. Au début réticent, Conan commence à la suivre, pris dans le jeu de celle qui se fait nommer Atali. Il ne se mefie pas d’elle, il ne se doute pas qu’elle est la fille d’Ymir, le Géant du gel…

Par berthold, le 16 décembre 2018

Publicité

Notre avis sur CONAN LE CIMMERIEN #4 – La Fille du Geant de Gel

Pour cette adaptation d’une nouvelle de Conan : La fille du Géant de Gel, nous retrouvons Robin Recht, qui a su déjà nous impressionner par son travail sur l’adaptation de l’oeuvre de Michael Moorcock : Elric, entre autres.

Recht a fait un choix fort judicieux en proposant d’adapter cette nouvelle. Ce n’est pas une aventure de Conan des plus classiques et des plus connues. Néanmoins, Recht réussit son pari et nous offre un récit plein de furie, certes, mais aussi, un récit érotique, un jeu de séduction, entre Atali et Conan. Un jeu fort dangereux où l’amour et la mort se sont rejoints.
Il y a une puissance sexuelle qui se dégage de ce récit. Il y a d’ailleurs une scène forte dans cet album, celle où Atali se masturbe pendant que Conan qui est tombé dans le lac et commence à être emporté vers le fond. C’est osé, mais cela donne un des passages les plus puissants de ce récit. Il y a aussi sa mise en scène très réussie qui apporte une puissance visuelle qui captive le lecteur. La fin risque d’ailleurs de surprendre.

Graphiquement, c’est somptueux et impressionnant. Recht est un grand artiste, ses planches nous en mettent pein la vue. D’entrée il donne le ton, il nous plonge dans l’ambiance. La scène de bataille faite de rouge et de noir est une sacrée réussite. Les passages dans la montagne enneigée nous font ressentir le froid qui se dégage de ces décors. L’artiste fait ressortir le blanc de la neige dans ces montagnes, l’érotisme d’Atali et le désir de Conan. L’ultime affrontement est d’une rare puissance visuelle. C’est vraiment grandiose !

La préface est signée par Michael Moorcock, qui revient sur le talent de Robin Recht. A la fin, vous y trouverez une peinture signée Mathieu Lauffray.
Une magnifique adaptation de l’oeuvre de Robert E.Howard. Une aventure que je vous invite à lire. Une œuvre à posséder dans vos bibliothèques, sans hésiter un instant.

 

Par BERTHOLD, le 16 décembre 2018

Publicité