CONAN LE CIMMERIEN
Chimères de fer dans la clarté lunaire

Shah Amurath, seigneur d’akif, a réussi à rattraper Olivia, la princesse qui le fuyait. Elle ne veut pas retourner à la cité, mais Amurath ne lui laisse pas le choix. Il la ramène de force. Un guerrier couvert de sang et de boue apparait devant eux, Amurath est surpris. Avec son armée, il a éliminé tous les Francs compagnons et les a laissés pourrir sur le terrain. Tous, sauf un, il se nomme Conan et d’un coup d’épée, il se débarasse de son adversaire. Avec Olivia, ils montent dans une barque et essaient du fuir. Après quelques heures de navigation, ils rejoignent une île mysterieuse…

Par berthold, le 16 août 2019

Notre avis sur CONAN LE CIMMERIEN #6 – Chimères de fer dans la clarté lunaire

Avec Chimères de fer dans la clarté lunaire, c’est au tour de Virginie Augustin d’adapter l’œuvre de Robert E.Howard. C’est en 1932 que parait pour la première fois cette nouvelle.

Je ne m’attendais pas à voir une autrice telle que Virginie Augustin prendre en charge dans sa globalité, un tel album. Et pourtant, elle s’en tire avec les honneurs. Elle fait un travail remarquable, elle redonne une place importante à Olivia, cette princesse en fuite, qui n’est pas une caricature de ces rôles dont nous pouvons en lire à la pelle dans certains albums. Olivia a du caractère, c’est une femme de caractère, forte. Elle sait ce qu’elle veut et n’hésite pas à se mettre en danger, s’il le faut. Conan donne l’impression d’être le second rôle, même s’il est bien présent.
Les amateurs vont apprécier l’intrigue où ils croisent des seigneurs fourbes, des pirates, des créatures étranges et des statues maléfiques, sans oublier un barbare en colère et une belle princesse en détresse.
On peut apprécier la façon dont l’artiste a mis en scène cette adaptation. Son travail est vraiment des plus remarquables.

Son dessin est très efficace. Elle donne une vision forte et barbare de son Conan qui est puissant et violent, tout en gardant un côté boy-scout pour sauver Olivia. Les paysages sont magnifiques. Elle installe l’atmosphère adéquate, nous donnant même de bons frissons dans des passages assez fantastiques.

En fin de volume, on peut trouver quelques travaux graphiques et des hommages signés de divers artistes dont Cromwell ou Vince, entre autres.

L’adaptation par Virginie Augustin est une belle surprise. Un récit à découvrir et à apprécier.

 

Par BERTHOLD, le 16 août 2019

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