CONAN LE CIMMERIEN
Le peuple du Cercle Noir

Des soldats du gouverneur Chunder Shan ont attaqué par surprise le campement des guerriers afghulis et en ont enlevé quelques uns. Leur chef, Conan, ne peut accepter cela. Il se rend à la capitale Ayodhya, au palais royal, où le roi se meurt d’un terrible mal, du à un sorcier. Ce dernier demande à sa sœur Yasmina de le tuer. Réunit en conseil dans la grande salle, Yasmina exprime ses décisions et ses craintes au sujet de ce cimmerien. Malheureusement pour elle, Conan apparait dans la salle, tue des gardes et l’enlève en échange de la liberation de ses hommes. Dans l’ombre, un homme ne veut pas que cet échange se fasse…

Par berthold, le 16 décembre 2019

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Notre avis sur CONAN LE CIMMERIEN #8 – Le peuple du Cercle Noir

C’est à Sylvain runberg que revient l’honneur d’adapter une aventure du célèbre barbare crée par Robert E.Howard. Il a choisi Le peuple du Cercle Noir.

Le scénariste, qui s’est fait aussi remarqué sur l’adaptation de Millenium, s’en sort très bien sur cet "exercice". Il garde le caractère fort des deux personnages féminins de cette aventure. L’intrigue est captivante et nous offre de belles scènes de batailles. Conan est violent et sauvage.
Dans ce récit, il se retrouve souvent seul face à des guerriers, des alliés mêmes qui voudront lui faire la peau, à cause de faux semblants du à la magie. Conan doit affronter aussi des grands sorciers pour sauver son otage, Yasmina.
Runberg se fait plaisir, tout autant que le lecteur.

Pour l’accompagner, il a choisi le dessinateur coréen Park Jae Kwang, élève de Kim Jung-Gi. Son style est fortement influencé par la bande dessinée coréenne, mais il ajoute un trait particulier à ses pages. Son conan est massif et imposant, tout en gardant un air malicieux et intelligent.
Les scènes d’action sont très bien chorégraphiées, notamment sur certaines scènes assez spectaculaires. La mise en couleurs reste efficace et apporte aussi de belles atmosphères à l’histoire.

A la fin de l’ouvrage, on a droit à un texte de Patrice Louinet sur l’œuvre et à un beau cahier graphique d’une dizaine de pages.
Une bonne adaptation grace au talent de Sylvain Runberg et une lecture très agréable qui nous plonge avec plaisir dans la période barbare de Conan le Cimmérien.

 

Par BERTHOLD, le 16 décembre 2019

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