CONAN LE BARBARE.
Vie et mort de Conan

Zamora. La Cité des Voleurs. Dans les arènes de combat du Maul, un cimmérien combat avec rage. Les paris vont bon train. Une belle inconnue mise tout sur ce barbare qui fait sensation. Après un terrible et long combat, le cimmérien abat son adversaire. Alors qu’il récupère, auprès de trois jeunes femmes, l’inconnue vient le voir et l’entraine à sa suite. Dans une chambre, les deux amants se laissent aller à des ébats violents, jusqu’au moment où la jeune femme se transforme en une vieille sorcière ! Conan a été drogué et tombe inanimé. La sorcière l’enchaine sur un autel de la tour du tout-puissant Razazel, archidémon de la nuit, le sceptre Rouge de la Mort !

Par berthold, le 11 août 2019

Publicité

Notre avis sur CONAN LE BARBARE. #1 – Vie et mort de Conan

"Sache, ô prince, qu’entre ces temps où l’océan engloutit l’Atlantide aux cités étincelantes et ceux qui virent l’ascension des fils d’aryas, fut un âge de prodiges, où la Terre se couvrit de royaumes comme le fimanent d’étoiles…".
Le personnage de Conan le Barbare, crée par Robert E.Howard, est de retour dans le giron Marvel qui a récupéré les droits, après Dark Horse.

Il fallait confier les rênes des nouvelles aventures du barbare le plus célèbre à un scénariste de renom. Et Jason Aaron prouve qu’il est l’homme de la situation avec ce premier tome.
Il nous raconte diverses étapes de la vie du cimmérien, de ses débuts à la période où il est roi d’Aquilonie, où nous le retrouvons affrontant diverses créatures, goules, zombies, sorciers et le tout sous la menace du Sceptre Rouge de la Mort.
Le récit est passionnant. Nous retrouvons ce qui fait la saveur des aventures de Conan, de l’action, des sensations fortes, du frisson et des surprises. La seule chose qui manque un peu à cette histoire est une bonne part d’érotisme. Mais toutefois, nous retrouvont l’atmosphère particulière de cette époque.
Aaron nous propose un récit fort prenant, sans temps morts, qui donne envie de vite découvrir la suite. Cette nouvelle série démarre d’une belle façon.

Pour mettre en images ces planches, il fallait là aussi un artiste hors pair. Et c’est le cas avec Mahmud Asrar, qui s’inspire du Conan de John Buscema avec talent, tout en gardant son style propre. Scènes de batailles épiques, monstres incroyables, des morts-vivants à donner la chair de poule, scènes maritimes majestueuses, décors grandioses, Asrar ne lésine pas pour nous en mettre plein la vue. Saluons aussi le passage illustré par Gerardo Zaffino qui apporte ponctuellement une autre ambiance.

Une très bonne surprise que je ne peux que vous recommander.
Conan est de retour pour de nouvelles péripéties !

 

Par BERTHOLD, le 11 août 2019

Publicité