COMPAGNIE DES LAMES (LA)
Désolation

Face au danger grandissant qui menace le royaume d’Arakel, la Compagnie des lames est enfin réunie autour de Fangorn, victime d’un mal inconnu… Hélas, seule une poignée de soldats inexpérimentés a répondu à l’appel de la compagnie, qui s’apprête désormais à partir en chasse de la relique du Roi Goule. Quels lourds secrets peut bien abriter la tour Anastrophe, destination finale de nos héros ? Quel est donc cet étrange crâne dont l’existence est connue du seul ménestrel qui la transporte jour après jour ? Une chose est sûre, le temps n’est pas à la réflexion : la campagne à peine débutée, voici déjà venir la première attaque menée par une armée de deux fois nés ! Dans le chaos de la bataille, au coeur de la nuit, le roi Fangorn disparaît…

Par Matt, le 24 février 2013

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Notre avis sur COMPAGNIE DES LAMES (LA) #2 – Désolation

Dans la vie d’une série, si le tome de lancement est d’une importance cruciale, le second se doit de confirmer ou d’infirmer la première impression donnée précédemment au lecteur. Et l’essai est parfaitement transformé pour La Compagnie des Lames avec un second opus d’une noirceur incroyable…

On retrouve donc cette compagnie constituée de protagonistes aussi différents que meurtris par leur parcours personnel. Et c’est bien la force de ce second tome qui porte à merveille son titre : "Désolation".
Dans ces pages, ce qui marquera tout particulièrement le lecteur, c’est bien la profondeur des personnages imaginés et mis en scène par le scénariste Nicolas Tackian. Progressivement, la vie passée de chacun se dévoile, ainsi que leurs drames personnels… Entre Finlaë qui vit avec le souvenir de ses enfants massacrés au nom des croyances humaines, Ugrosh qui s’efforce de se repentir des massacres passés ou encore Hector qui a abandonné sa famille, leurs tourments nous prennent littéralement à la gorge…

Tout cela nous plonge dans un récit qui s’obscurcit au fil des pages qui défilent…  Cette noirceur et cette ambiance parfois suffocante doit beaucoup à cette cohésion presque parfaite entre une trame scénaristique rigoureusement menée, répondant ça et là aux différentes interrogations du lecteur, et un dessin sûr, sublimé par une mise en couleur efficace créant une véritable ambiance digne des plus grands romans d’Héroic Fantasy…

On ne referme pas ce second tome totalement indemne tant la psychologie développée dans cette BD est agréablement fouillée pour enrichir un récit digne du genre, en attendant un troisième et dernier tome que nous espérons aussi abouti, avec un final fracassant !

Par Matt, le 24 février 2013

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