COMPAGNIE DES LAMES (LA)
Renaissance

Un ménestrel écume les terres d’Arakel avec un seul objectif : Retrouver les membres de la Compagnie des Lames qui, il y a une cinquantaine d’années, avait débarassé la Terre du Roi Goule au prix d’un combat acharné, et avait juré allégeance au roi Fangorn qui les fait mander aujourd’hui.
Mais le temps s’est lentement écoulé, les combats d’hier ne sont plus que légendes et les combattants d’autrefois l’ombre d’eux mêmes…
Quelle terrible menace plânant sur Arakel, terre ravagée par la bêtise, l’ignorance et l’asservissement des races non humaines, pousse le roi Fangorn à rappeler à lui ses anciens compatgnons d’armes, et surtout, tous répondront-ils présents en honorant leur ancienne promesse?

Par Matt, le 7 juin 2011

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Notre avis sur COMPAGNIE DES LAMES (LA) #1 – Renaissance

La compagnie des Lames est le nouveau projet tout droit sorti de l’imagination fertile du scénariste Nicolas Tackian, accompagné cette fois de Dave kendall, bien connu des amateurs de jeux de cartes à collectionner comme World of Warcraft ou Magic – L’assemblée, puisqu’il en a illustré une bonne partie.

Avant d’ouvrir le premier tome de ce tryptique, on ne peut s’empêcher d’être sceptique en se demandant bien ce qu’une énième série de fantasy va apporter au genre, surtout depuis le succès retentissant au cinéma de Lord of The Ring (Le seigneur des anneaux), grâce auquel les elfes, les nains et autres quêtes fantastiques n’ont plus de secrets pour nous.

Et pourtant, le talent d’illustrateur et de coloriste de Dave Kendall fait mouche de façon quasi-instantanée : Ce souci du détail tant dans les décors que pour les différents protagonistes de ce récit, appuyé par une mise en couleurs directes, contribuent largement à l’ambiance sombre et pesante voulue par le scénariste. On regrettera tout de même les carcans que s’impose Dave Kendall dans le découpage très (voir trop?) classique des planches. J’espère de tout coeur voir un peu d’originalité en ce sens dans le prochain tome, avec pourquoi pas une magnifique double page de combats!

Le scénario n’est pas en reste en terme de qualité. Comme le dit lui-même le scénariste "Imaginez la communauté de l’anneau, un siècle plus tard, fatiguée, découragée, dégoûtée, devant une fois de plus sauver le monde…" C’est exactement de cela qu’il s’agit. D’anciens héros d’un autre temps, soit reclus sur eux-mêmes, ou ayant profité de façon malsaine de leur notoriété, dans un monde corrompu et dans un état de délabrement avancé, qui ne fonctionne que grâce à l’exploitation par les humains des races non humaines. Ces protagonistes sont  rassemblés tant bien que mal par un ménestrel missionné par le roi, accompagné d’un mystérieux crâne lui glissant ça et là des conseils qui lui seul semble pouvoir entendre. Et bien sûr, n’oublions pas la menace qui plâne dangereusement sur les terres d’Arkel.
Tous les ingrédients sont présents dès ce premier tome pour nous faire passer un agréable moment de lecture dans l’univers de la Dark Fantasy. Les bases du récit se mettent rapidement en place et le lecteur est très vite embarqué dans une intrigue de qualité.

Que dire de plus sinon vivement le deuxième tome?

Par Matt, le 7 juin 2011

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