COMMUNARDES !
Nous ne dirons rien de leurs femelles

Avril 1871. La Commune de Paris. Sur les barricades, la jeune Marie Bréban retrouve Edouard Lefort, un jeune homme qui, à l’époque travaillait comme imprimeur. Cela fait des années qu’ils ne se sont vus, depuis que le colonel Jeaujard a empéché Edouard de voir sa fille, Eugénie et qu’il a mise cette dernière au couvent. Marie, qui était au service d’Eugenie a été mise à la porte. Aujourd’hui, Marie fait partie de l’Union des Femmes.
Le jour où Marie tombe sur le couvent où a été envoyé son amie Eugénie, elle se met en quête de la trouver. Ce qu’elle y découvre est une des choses des plus affreuses : certaines filles ont été torturées et enfermées dans des cachots, dont Eugénie. Elle a beaucoup changé. Maltraitée, elle semble même avoir perdu la raison. A partir de là, Marie se jure de faire payer ceux qui ont fait cela…

Par berthold, le 31 janvier 2016

Lire les premières pages de COMMUNARDES ! #3 – Nous ne dirons rien de leurs femelles

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Notre avis sur COMMUNARDES ! #3 – Nous ne dirons rien de leurs femelles

La trilogie Communardes ! de Wilfrid Lupano est une très belle collection. Trois titres qui nous parlent de la Commune. Et qui, surtout nous parlent du rôle des femmes à cette époque.

Ce troisième volet, Nous ne dirons rien de leurs femelles,  nous raconte de l’histoire de Marie Bréban, une jeune fille au service d’une riche famille et dont le destin bascule le jour où son amie Eugenie, qui s’était éprise d’un certain Edouard Lefort, est envoyée au couvent. Avec les évenements de la Commune de 1871, Marie envisage de changer les choses, sauf que le destin…
Ce récit, écrit par un Wilfrid Lupano au sommet de son art, est aussi bon que les deux autres opus. C’est vraiment du grand talent que nous retrouvons dans ces pages.
L’intrigue est habilement construite. Outre l’aventure de Marie, il nous fait prendre conscience de l’horreur de cette époque, du mensonge de certains et de la manipulation dont on été victimes les gens du peuples. On voit que le combat était perdu d’avance.
J’ai vraiment été touché par ce tome. Les dernières pages sont d’une rare force émotionnelle. Elles m’ont marqué pour un moment, je crois bien. Lupano nous offre un très fort portrait de femme avec celui de Marie Bréban.

Et tout cela est superbement mis en image par Didier Fourquemin très inspiré et habité par le sujet. Il fait parfaitement ressortir l’émotion des personnages avec un style propre à lui. Il nous offre des passages fort visuellement comme les scènes de combats dans le rues, les immeubles et les dernières pages qui font parties des plus belles planches riches en émotions lues ces derniers jours.

Ce troisième volet de Communardes ! : Nous ne dirons rien de leurs femelles, est l’une des très belles lectures à découvrir chez vos libraires en février 2016 !

Par BERTHOLD, le 31 janvier 2016

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