COMME ELLES
Tome 3

Toujours traumatisée par cette expérience qui l’a vue se faire abuser par un ami de Ena, Kazumi a du mal à faire le point, et pour cela prend ses distances avec tout le monde. Même Kanori, qui pourtant s’était promise de ne plus mettre son nez dans les affaires de son ancienne copine, ne comprend pas quel genre de passe traverse Kazumi. Cette dernière a trouvé un truc pour faire abstraction de la situation : elle a pris l’habitude de prendre en douce la clé de la porte d’accès au toit du lycée pour y monter trouver une parenthèse à ses tracas. Mais son petit manège a été découvert par un élève…

Ena, plus indiscret que jamais, s’est encore fait voir aux bras d’une autre. Lorsque Kanori a trouvé la force de lui balancer à la figure ce qu’elle pensait de son attitude, elle lui a jeté au visage qu’elle le détestait. Mais quand Ena lui a demandé de s’occuper de ses oignons en lui rétorquant que ses prochains sermons pourraient engendrer la cassure entre lui et Kazumi, Kanori n’a pu que ravaler sa haine, ne sachant pas encore comment manœuvrer pour ouvrir les yeux de Kazumi sans mettre encore plus la pagaille !

Prise au piège dans cette situation où elle ne savait plus comment se comporter face à son ancienne amie, Kanori a appelé Yurika qu’elle avait croisée le fameux soir du viol. Un viol seulement supposé par Yurika, un acte dont Kanori ignorait finalement tout mais qui la poussa à vouloir reprendre contact avec Kazumi pour lui demander de se méfier de son mec infidèle.

Il n’a cependant pas fallu plus à cette dernière, complètement dépassée, que des retrouvailles câlines avec Ena pour se bercer à nouveau d’illusions face à ses intentions pourtant impossibles à décrypter…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur COMME ELLES #3 – Tome 3

Les histoires d’amour finissent mal, en général. Cette phrase passée à la postérité grâce aux Rita Mitsouko se lance désormais avec humour, mais… qui dit amour qui finit mal dit amour qui – avant de finir – a connu bien des tempêtes…

Les tempêtes, c’est exactement le climat qui traverse cette série Comme elles. On a droit dans ce volume à des frictions entre Kanori et Kôta et à des tensions entre Kazumi et Ena, par exemple, mais à l’opposé, on assiste aussi à des tentatives de communication plus sereines : Kazumi acceptant de prendre la pilule pour regagner Ena pour elle seule, ou faisant le pas d’aller vers Miyata, son agresseur, pour lui demander conseil par rapport à Ena…

Vous imaginez le tableau : le récit tourne en un assez complexe éventail de chassés-croisés et de relations qui se redéfinissent ou se défont au gré du sens du vent des amours tourmentées des héros. Il est alors difficile de ne pas s’y perdre : Comme elles demande donc une certaine concentration ou un certain besoin d’identification, semble-t-il ! L’auteure connaît un grand succès au Japon. Elle paraît avoir su capter le mal-être et les questions de toute une frange de la jeunesse japonaise. L’amour et les revers de sa médaille étant universels, reste à savoir si en Europe le même succès sera au rendez-vous.
 

Par Sylvestre, le 15 septembre 2008

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