Combats

 
Lire et se cultiver nuisent-ils à la santé ? Où habitent les héros de bandes dessinées lorsqu’ils ont terminé une aventure ? Louis est-il vraiment fait pour vivre avec Georges ? Qu’est-ce qu’un bon plâtrier peintre ? Comment relancer la vente des femmes nues ?!? Autant de questions que vous vous posez sûrement, et autant de réponses qu’enfin on obtient ; mais il aura fallu attendre fin 2015, quand même, hein. Si c’est pas malheureux !
 

Par sylvestre, le 13 octobre 2015

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Notre avis sur Combats

 
On avait lu son album précédent avec passion, on découvre aujourd’hui Combats qui, toujours selon la même formule, nous propose des histoires humoristiques courtes et variées. Goossens ne recule devant rien. Il s’attaque à tout, et à tout le monde, y compris à Dieu lui-même, et à son rejeton. Pour nous faire rire, il les transpose dans des rôles et dans des contextes décalés, et ça marche ! C’est ainsi qu’à plusieurs reprises, on apprend à mieux connaître des personnages à propos desquels on croyait tout savoir : on va donc en savoir un peu plus sur Jésus et sur son Paternel, on va découvrir aussi une facette inconnue de certains héros de bandes dessinées en étant invités chez eux à la faveur de la nuit, on va découvrir également une anecdote historique relative à Napoléon, croiser Monsieur Bronsky de Edika ou encore ouvrir des yeux tout neufs sur la profession de plâtrier peintre… Qu’il s’agisse de grands noms ou de quidams, Goossens nous régale avec ses visions très personnelles de l’Histoire et de la vie de tous les jours. Il distord tout, joue avec les clichés, glisse des petits grains de sable dans les mécaniques ou envoie au contraire des rochers dans des verres d’eau, renverse les bases pour nous faire porter un regard autre sur le monde et les gens qui nous entourent… Bref, il fait du rigolo avec notre société qui sait pourtant être si triste. Et il le fait avec talent, faisant même mieux (à mon humble sens) avec ce Combats que ce qu’il avait fait avec Passions.
De l’humanité, du fou rire, de l’absurde, de l’émotion.
Du pur Goossens à lire sans modération !
 

Par Sylvestre, le 13 octobre 2015

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