COLOCATAIRES (LES)
Gueules de bois

La vie en colocation réserve bien des surprises. Ainsi, nous retrouvons les 4 garçons au lendemain d’une nuit de fête qui a mal tourné et qui provoqua leur expulsion de l’appartement. C’est donc avec un bon mal de crâne et les yeux grands ouverts sur leur quotidien que Jean-Mi se confronte à son patron en pleine période d’essai, que Max trouve miraculeusement des solutions à leur problème d’expulsion ou encore que Toine digère assez mal sa rupture sentimentale ! Heureusement, il y a les filles…

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur COLOCATAIRES (LES) #2 – Gueules de bois

Tous les sujets actuels sur les mœurs compliquées des jeunes adultes en quête d’une certaine stabilité sont abordés par les auteurs dans ce volume. De la prise de drogue à l’utilisation d’un autre pour son image personnelle, de la stabilité du couple à son contraire, de l’homosexualité à la dure réalité du monde du travail, de la vie en communauté, de la timidité au militantisme, les auteurs s’en donnent à cœur joie pour traiter de tous ces sujets en 46 pages dans un livre dense tant au niveau des dialogues que des dessins et des couleurs. Les personnages se libèrent, s’enfoncent dans la réalité et nous la font partager en sortant des cases et en nous invitant à les suivre encore un peu plus loin (planches 6 et 7 par exemple).
Les sujets deviennent tristement usuels et sans que l’on ne s’en aperçoive vraiment, ce quotidien devient banal. Pas engageant comme avenir ! Mais pas de panique, finalement au vu des personnalités, tout ce petit monde semble savoir où il a envie d’aller malgré les chemins semés d’embûches.
Le tome 2 de cette série est plus dur que le premier volume et le ton plus incisif montre que la vie ne fait pas de cadeau, certes mais aussi que les personnages ne vont pas forcément accepter de la subir telle quelle.
Sylvain Runberg qui se fait remarquer avec cette histoire, risque de se faire connaître plus en avant encore avec une nouvelle aventure à paraître pour la très belle collection 32 des éditions Futuropolis. Bravo !

Par MARIE, le 6 juillet 2006

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