COLLEGE INVISIBLE (LE)
Galactus Destructor

Un grand destructeur a fait son apparition au sein du collège invisible : l’heure est grave et le conseil a dû être réuni. La dernière fois qu’un évènement de ce type s’était produit, il a fallu procéder à l’effacement de la terre, la contre-attaque des sœurs de la vengeance ayant échappé à leur contrôle. Les membres du conseil doivent donc trouver une solution rapidement, avant que le grand destructeur n’ait occasionné trop de dégâts dans le monde visible.
Au même moment, Guillaume, prenant son rôle de protecteur du petit peuple très à cœur, est parti à leur rencontre pour tenter de les convaincre d’évacuer vers une zone moins dangereuse de l’astral. La tâche s’avère cependant plus difficile que prévu, la reine Valentina faisant preuve d’une obstination inattendue. Il faut dire que la disparition des shamans ne facilite pas les choses, ces derniers, bien que moyennent doués, étant les seuls à pouvoir ouvrir un portail dimensionnel pour l’exode.
Guillaume, ne voulant pas abandonner ses amis, décide de passer au plan B : si les shamans ne viennent pas à lui, c’est lui qui ira à eux. Il envoie donc une escouade de fées à leur recherche, tout en priant pour qu’elles les retrouvent avant que le gardien de la réalité n’ait plus d’autres solutions que l’effacement de la terre.

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur COLLEGE INVISIBLE (LE) #6 – Galactus Destructor

Ce tome s’ouvre sur un flash-back qui permet de poser la gravité et le caractère exceptionnel de l’attaque subie par le collège invisible. On soupçonnait la grosse chenille d’être potentiellement un danger public ; avec l’ouverture du tome 6, plus de doute : un insecticide géant ne suffira pas !
Le récit est rythmé et ne laisse pas de répit au lecteur. L’action est présente mais subtilement enveloppée dans une bonne dose d’humour décalé. En effet, l’auteur manie avec habileté le comique de situation. Ainsi, on compatit aux grands moments de solitude de Guillaume qui, bien que très engagé dans sa tâche de grand protecteur, rame toujours autant. On aime ses efforts surtout parce qu’on sait qu’ils ne vont pas aboutir au résultat souhaité. C’est une quiche, mais qui sait rester digne dans l’adversité ! Les personnages secondaires aussi offrent de bons moments : Thomas transformé en gentil toutou à son Guigui, Capucine au bord du meurtre, Dragounet l’estomac volant ! Bref, cette joyeuse bande nous amuse et c’est ce qui fait le charme de cette série. On est pris dans l’action et on se fend la poire, que demander de plus !
Pour ce qui est du dessin, un régal : le trait est simple et d’une redoutable efficacité ! Le dessinateur joue, en plus, avec le découpage comme un vrai cinéaste : on passe de plans serrés à des plans larges avec une grande fluidité, ce qui suffit souvent à poser le comique de la scène. Et que dire des cogitations intenses de Dragounet …que du bonheur !
Quant à la couleur, flashouillante à souhait !

Bref, un petit moment de douceur dans un monde de brutes !

Par KOMORI, le 4 octobre 2006

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