COLLECTION PILOTE
La macumba du Gringo

1938 – Des soldats poursuivent les gangaceiros du capitan Curisco et son compagon Gringo Varga. Tous se font massacrer. La jeune et belle Sataniah de Fortaleza, la femme de Gringo, demande à Mae Preta de faire revivre son homme. Ce dernier revient mais il a une mission à accomplir : venger ses compagnons morts et trouver le traître qui les a donnés aux soldats.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur COLLECTION PILOTE #5 – La macumba du Gringo

La macumba du Gringo fait partie de la collection Un homme, Une aventure qu’avait lancé l’éditeur italien Bonnelli.  
En France, ce récit paraîtra en album chez Dargaud dans la collection Pilote en 1978 avant de connaître une autre réédition en 1985 sous une nouvelle présentation chez le même éditeur, avant que Vertige Graphic ne propose une nouvelle version agrémentée d’aquarelles en 1998. 

Cette oeuvre de Pratt qui nous présente une histoire d’amour, de mort, de traitrises et vengeance, est une des oeuvres les plus fortes de l’auteur. 
Nous avons droit à un récit d’aventure très violentes, très sexes (bien que nous n’en voyons pas, nous sentons cette tension dans quelques pages, de même que les couleurs, un ton orangé, donnent une ambiance chaude à l’histoire).
Il y a aussi une part de fantastique avec le cantoblé, la sorcière Mae Preta, la vengeance du Gringo, un mort revenu à la vie ne sachant pas qu’il est mort.  Bref, une oeuvre qui peut paraître dérangeante pour certains lecteurs du fait de certains propos, de certaines scènes. 
Mais cela reste toutefois une des plus belles histoires écrites par Hugo Pratt, à ranger avec A l’est d’Eden ou Jesuit Joe.

A noter une petite anecdote concernant ce récit, on dit que Pratt n’étant pas d’accord avec son éditeur, le fait sentir lors de la dernière case de l’album : Gringo dit "J’obéis, Capitan Curisco, mais je proteste." .En fait, c’est ce que pense Pratt.

Si vous ne connaissez pas cette oeuvre de Pratt, n’hésitez pas. C’est un des indispensables de la bande dessinée.

Par BERTHOLD, le 30 août 2007

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