COLLECTION BLUEBERRY (LA)
Le cavalier perdu

Le lieutenant Graig n’est toujours pas rentré de sa mission qui consistait à atteindre un poste de télégraphe pour demander par cable au président des Etats-Unis l’autorisation de négocier avec Cochise. A Camp-Bowie, tout le monde s’inquiète, surtout Miss Dickson. Pendant ce temps, Graig a eu des ennuis avec les apaches qui l’ont capturé. Quanah dit l’Aigle-Solitaire commande le groupe de guerrier. En fouillant le lieutenant, il découvre le message destiné au général de Camp-Bowie, mais le message est codé. Graig va subir des tortures pour parler.
Le lieutenant Blueberry se propose pour partir en reconnaissance dans l’espoir de retrouver la piste de son ami…

 

Par berthold, le 23 septembre 2013

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Notre avis sur COLLECTION BLUEBERRY (LA) #4 – Le cavalier perdu

Le rythme de parution de la collection Blueberry semble s’accélérer chez vos marchands de journaux, on dirait bien. Après L’Aigle Solitaire on retrouve Le cavalier perdu.

Là encore, Charlier, avec ce récit, montre tout son savoir-faire et sa connaissance de l’univers du western. Mine de rien, il se passe beaucoup de choses dans ce tome 4. Il y a la mission de Blueberry pour secourir son ami, l’arrivée de Jim McClure, ce vieux sac-à-gnole, qui va marquer de son empreinte les aventures du lieutenant Blueberry, le périple pour retrouver Crowe, sans oublier l’affaire avec Finlay et Kimball, les anciens soldats confédérés. Le lecteur n’a donc pas un moment de répit. Le livre se dévore. On se passionne pour cette aventure et à la fin, on a hâte de lire La suite de ce premier cycle. On comprend, des années plus tard, pourquoi la série Blueberry reste l’une des références dans le genre.

On peut admirer aussi les planches de Jean Giraud. Là encore, il arrive à faire de très belles prouesses graphiques. Il y a une mise en scène, une mise en page, assez exceptionnelles. On n’est pas étonné de croiser aussi sur quelques pages la signature de Jijé. Giraud, étant reparti pour un voyage au Mexique, a été remplacé par le dessinateur de l’ auteur de Jerry Spring. Le maître et l’élève. L’élève et le maître au sommet de leur art respectif.

Les bonus, toujours accompagnés de dessins, de cases ou de photos revient sur l’histoire de ce tome. Une partie de la planche 2 et de la planche 3 sont étudiées en fin de livre. C’est toujours aussi intéressant.

Alors, que vous ayez lu, relu, rerelu ou non la saga Blueberry, cette collection est une bonne chose pour (re)découvrir ce qui est, peut être, la meilleure série western du neuvième art !

 

Par BERTHOLD, le 23 septembre 2013

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