COLBY
Bombardier pour Mexico

Alors que le Général Masterson vient à New York pour proposer aux trois détectives de l’agence "Blue Sky" une affaire liée à l’aviation, il est assassiné devant leurs yeux en pleine gare. Les avertissant avant de mourir du danger qu’ils pourraient courir à se lancer dans cette mission, Colby, Warsow et Taxi décident, d’un seul homme, de poursuivre le contrat.
Pour ce faire, ils sont embauchés comme conseillers techniques dans la conception d’un film d’aviation de guerre et doivent, sous ce couvert, enquêter secrètement sur les agissements troubles de certaines personnes de l’équipe cinématographique.
Tous les sens aux aguets, nos trois limiers sont "parachutés" au Nouveau Mexique, à Espijismo Rancho, à deux pas de la frontière mexicaine et font connaissance avec leur nouveaux collègues de tournage.
Que peut bien cacher la réalisation de ce film de guerre qui rassemble autant d’individus capables du pire comme du meilleur et qui met en émoi les services du F.B.I..

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur COLBY #3 – Bombardier pour Mexico

Par rapport aux deux premiers épisodes, l’agence "Blue Sky" présentent des signes de bonne santé. Ayant déménagé dans un quartier plus cossu et partageant un immeuble avec des groupes d’avocats, elle bénéficie, hormis la présence pérenne de la secrétaire plantureuse Broadway, de l’appui d’un comptable attitré. Par ailleurs, à voir l’attitude décontractée de Warsow, les notes de frais ne semblent plus présenter de problème.

Quatre ans après "Le soleil est mort deux fois", nos trois sympathiques détectives reviennent pour de nouvelles aventures qui les amènent à nouveau à fouler du pied les grands territoires déserts et hostiles et à retrouver certaines sensations vécues pendant la guerre du Pacifique. Plongeant dans le milieu du cinéma, ils doivent déterminer ce qui se trame sournoisement du côté d’ Espijismo Rancho.

L’histoire contée est, sans être innovante, très agréable. Elle débute dans l’ambiance surenfumée des Etats-Unis des années 50 où le port du Stetson fait partie de la coutume nationale. L’intrigue évolue progressivement, les indices étant lâchés avec parcimonie. Le final en fanfare, genre la cavalerie arrive toujours au bon moment, est assez surprenant. Grâce à l’attitude sans équivoque et aux expressions franches de Warsow, le côté humoristique est très présent.

Les planches sont toujours aussi détaillées et animent avec brio le scénario. Les traits sont d’un réalisme qui nous interpelle aisément. Certains plans sont de véritables petits bijoux confirmant le talent incontestable du dessinateur.

Cet épisode est le dernier de la série, série que je ne peux que conseiller à tous ceux qui suivent avec intérêt les travaux des trois auteurs.

Par Phibes, le 25 juillet 2007

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