COLBY
Altitude moins trente

En décembre 1945, le Capitaine Philipp Cameron Colby prépare sa démobilisation et son insertion dans la vie civile. Projetant d’ouvrir une agence de détectives privés avec l’aide de deux comparses, le Colonel Masterson, commandant la base de Kiska, lui propose son premier contrat. En effet, l’officier supérieur souhaiterait que Colby enquête sur la disparition inexpliquée de son frère parti prospecter dans les rocheuses.
Dès son arrivée dans la petite bourgade, le nouveau détective se heurte à une poignée d’autochtones aussi revêches que perfides. Sa quête qui le mène au sommet de l’Oro Verde prend alors des allures de chemin de croix.

Par phibes, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur COLBY #1 – Altitude moins trente

Cette série créée en 1991 par deux grands pontes de la bande dessinée nous entraîne au lendemain de la 2ème guerre mondiale. Trois anciens pilotes de U.S. Air Force reconvertis dans le civil décident de s’associer pour créer une agence de privés.

Cette première affaire transporte Colby, en éclaireur, au cœur des montagnes rocheuses arides dans un bourg dépeuplé dont le centre de vie semble être le saloon. Le comité d’accueil est organisé de telle manière que le touriste lambda a toutes les raisons de reprendre sa route dans les dix minutes qui suivent son arrivée. Malgré tout, Colby a du répondant et sait être persévérant.

Ce premier opus a des allures de quête "à la Indiana Jones" dans un lieu isolé et surchauffé, où subsistent quelques héritiers d’une peuplade disparue. Le héros doit suivre un parcours semé d’embûches, guidé par une énigme de dément et une curieuse clef mexicaine. Le suspense est bien entretenu, l’ambiance oppressante est entretenue par la volonté nuisible de certains résidents.

Les dessins, exécutés bien avant que Michel Blanc-Dumont prenne le relais pour la série "La jeunesse de Bleuberry", sont un régal pour les yeux tant ils sont d’un réalisme irréprochable. Couverts de détails, le lecteur assiste à un défilé de "gueules" expressives et de décors plus vrais que nature. Les perspectives sont travaillées avec un soin particulier de telle manière que la sensation de profondeurs est bien perçue.

A n’en pas douter, Colby a la qualité d’une grande série. Dommage qu’elle se soit arrêtée à trois titres seulement.

Par Phibes, le 21 juillet 2007

Publicité