Coeur et cerveau

 
On a les deux. On EST les deux ! Cœur et cerveau, cerveau et cœur… L’un est associé aux "coups de cœur" et il aurait plutôt tendance à nous faire agir spontanément, sans réfléchir, au risque parfois d’aller au-devant de problèmes… L’autre est associé à la raison, à la sagesse, et il tempérerait nos ardeurs, au risque parfois de nous faire passer à côté d’expériences qu’on regretterait ensuite de n’avoir pas faites. Mais… Y en a-t-il un qui soit plus important que l’autre ? Un qu’il faille écouter plutôt que l’autre ? Une chose est sûre, c’est qu’on a besoin des deux ! Car à ce qu’il se dit, ceux qui se sont débarrassés de l’un ou de l’autre ont eu quelques petits soucis !
 

Par sylvestre, le 3 mai 2018

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Notre avis sur Coeur et cerveau

 
Coup de cœur, prise de tête, battre la chamade, avoir le cerveau en compote… De nombreuses expressions font référence au cœur et au cerveau, ce qui est bien normal puisqu’en plus d’être des organes vitaux, ces deux-là nous inspirent pour être ceux qu’on rend responsables de tas de choses dans notre vie, que ce soit au niveau de la santé, de l’amour, de l’intelligence, des sentiments, etc, etc…

Le potentiel humoristique du cœur et celui du cerveau sont en effet énormes. Celui des deux réunis l’est donc aussi, c’est bien logique ! Et c’est ce qu’a bien compris l’auteur Nick Seluk qui, dans son recueil de gags en bandes dessinées Cœur et cerveau, a fait de ces deux entités deux personnages indépendants mais qui évoluent toujours ensemble. En réfléchissant à deux, en se taquinant, en s’embêtant, en s’amusant…

En ouvrant (chirurgicalement, hein !) Cœur et cerveau, on s’attend donc à découvrir une pluie de gags viraux. Le constat est malheureusement tout autre et déçoit rapidement. Peut-être parce qu’on est habitué à lire des gags à la pelle sur les réseaux sociaux ? Peut-être parce qu’en réalité les possibilités sont si nombreuses que le traitement ne fait qu’effleurer les sujet ? Peut-être parce qu’on pensait qu’il y aurait plus de gags sur tel ou tel sujet ? (Sexe, amour, travail, autre…) En tout cas, y’a pas vraiment grand-chose qui fait hurler de rire ou qui fait se dire au lecteur : "Tiens, je vais la sortir au boulot, cete blague, demain !"

Enfin, un autre énorme point faible de cette bande dessinée, c’est bien évidemment son graphisme. On le jurerait produit par des "maternelles" grâce à un logiciel de dessin des années 70 alors que l’EO en VO date de 2015 ! Et ça, franchement, ça porte le coup de grâce. Le dessin de couverture prévenait mais laissait croire que… Et finalement non. Dommage, on attendait beaucoup plus d’un tandem si inspirant…
 

Par Sylvestre, le 3 mai 2018

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