Codeflesh

Los Angeles. Cameron Daltrey est agent de probation. Il se porte garant pour les malfrats pour qu’ils se pointent à l’audience. Mais les personnes qu’il choisit sont celles avec des pouvoirs. Et là, quand ces personnes ne se présentent pas au bon jour, il devient une autre personne : sous un masque, il est Codeflesh et à sa façon, il ramène les réfractaires en prison.  Daltrey a une double vie qui risque de lui couter bien plus qu’il ne pense…

 

Par berthold, le 25 avril 2013

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Notre avis sur Codeflesh

Tout le monde connait aujourd’hui Charlie Adlard, le dessinateur de The Walking Dead. Beaucoup oublient qu’il a fait d’autres choses aussi à côté comme La Mort Blanche, Coeur de Pierre, Judge Dredd, X-Files, Le souffle du Wendigo et Codeflesh.

Justement, c’est ce Codeflesh que traduit aujourd’hui Delcourt. Un polar écrit par Joe Casey, le scénariste de Coeur de Pierre et de X-Men, Hulk entre autres.
Il y a de l’ambiance dans Codeflesh. Une ambiance tendue, bien noire où Casey nous présente le héros, un agent de probation, qui enfile le masque du Codeflesh le soir pour attraper les récalcitrants qui ne se sont pas rendus à l’audience. Et comme nous le constatons Daltrey semble avoir un petit problème, il semble aimer ça et choisit d’ailleurs des durs à cuire comme clients tout en sachant que la plupart n’iront pas à la convocation du juge. Cette double vie a des conséquences sur sa vie privée. D’ailleurs, c’est l’autre partie de ce récit : la relation entre Daltrey et Maddy. Casey s’appuie beaucoup sur les sentiments et les relations entre les personnes. Il n’écrit pas un éternel récit avec des "super-héros" ou justiciers qui combattent le mal sans y laisser des blessures. Celle que reçoit Daltrey, ce sont plus celles du coeur que celles des coups de poings reçus.
Joe Casey nous offre un très bon polar, du vrai, avec l’ambiance et les codes qui vont bien.

Le graphisme de Charlie Adlard est séduisant. Il montre qu’il a un grand talent sur ces planches. Aussi à l’aise dans les scènes intimistes que dans les scènes de bagarre, le dessinateur arrive à nous intégrer dans cette histoire rien que par le fait de sa mise en scène. Sa mise en page est vraiment efficace. Déjà, sur Walking Dead, il m’impressionne, mais sur Codeflesh, je découvre une autre partie de sa personnalité graphique, antérieur à WD.

Codeflesh est une excellente surprise qui ravira les amateurs de bons polar et de justicier urbain. A découvrir sans hésiter.

 

Par BERTHOLD, le 25 avril 2013

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