CODE MCCALLUM
Mercenaire

L’Europe est à la fête, et inaugure sur la Lune son nouveau canon à containers. En coulisses, une guerre est sur le point d’éclater entre les yakuzas du clan Tsuburaya et les mafieux du clan Ivanov.
Le Spectre, qui est à la solde des Ivanov, convie  Carmen à une réception dans leurs château à Azay-le-Rideau. Ivanov veut en terminer avec la belle Carmen et les récents déboires de son ami le président Européen Collins, le conforte dans ce choix.
Mais ce qu’il ignore, c’est qu’un lointain parent qu’il a malencontreusement froissé lors de la succession à la tête du clan Ivanov, va faire d’Azay-le-Rideau, le théâtre de sa vengeance…

Par eric, le 8 novembre 2009

Publicité

2 avis sur CODE MCCALLUM #5 – Mercenaire

Avec ce cinquième  tome, la série Code Mc Callum s’achève. Et on boucle enfin la boucle initiée avec le premier tome qui commençait justement avec cette invitation réçue par Carmen et son mari. Ainsi, nous revoila en 2047 avec le lot de révélations que l’on attendait. Inutile de gacher le suspense, l’identité du spectre sera enfin connue par Carmen et c’est vraiment à la  suite de ces événements que la vie de la belle Irlandaise va définitivement basculer.
Côté dessin, Didier Cassegrain n’a pas changé d’un iota par rapport au premier tome. C’est de la couleur directe sur un simple crayonné, ici et comme dans les autres tomes d’ailleurs, cela donne un aspect un peu brouillon, voire sale. Mais le résultat est toujours surprenant et ne gâche pas l’esthétique du dessin final. De même, la plastique de Carmen ne souffre pas trop de ce procédé qui tranche avec celui de Gess, encore que j’aurais aimé un crayonné un peu plus détaillé par moment.
Poure revenir à la série initiale, dans cet ultime  tome on retrouve des petites attentions pour rappeler d’où vient Carmen. Ainsi Fred Duval boucle enfin la boucle avec la série première, d’une part en donnant à Carmen une posture identique à celle donnée par  Emem lors de la reprise de Carmen Mac Callum dans le dernier tome. Et d’autre part, en terminant ce dernier tome  par une case qui reprend à peu de chose près la couverture de Jukurpa, le tout premier tome des aventures de Carmen.
Ainsi se ferme une petite parenthèse de la vie d’une des héroïnes le plus emblématique de la bande dessinée.

Par Eric, le 8 novembre 2009

Je reprends la plume après un temps d’arrêt assez long, et quelle meilleure occasion de pouvoir à nouveau contribuer au travail de Sceneario que la parution de ce dernier tome qui vient clôturer la série "Code Mc Callum".

Lors de la sortie du premier album, je m’étais laissé dire que nous avions droit, nous lecteur, à un énième spin off qui n’apporterait rien à la série mère.Et bien je le dis aujourd’hui, je me suis trompé dans les plus grandes largeurs.

Si il n’a pas été facile pour moi de m’adapter au style bien particulier de Cassegrain, j’ai appris à découvrir tous au long de ces 5 opus un sujet maitrisé de bout en bout par les auteurs.

Prenons par exemple les couvertures. Qui aura remarqué le fil conducteur du soleil déclinant sur chaque couverture, qui illustre à merveille le temps qui passe ainsi que l’évolution que subit l’héroïne de cette aventure, et qui plonge le lecteur (alors que la bd n’est pas encore ouverte) dans une série qui suit un cheminement clair et compréhensible?

J’ai toujours été un admirateur du travail de Duval dans ses séries de Science Fiction, parce qu’il a toujours eu l’art de les commencer sur les chapeaux de roue, de ponctuer ses albums de rebondissements savamment orchestrés et de ne pas se perdre en conjectures interminables en mettant un point final sans qu’a aucun moment, le lecteur se dise: "Oula je suis perdu…"

"Mercenaire", qui se termine comme le disait Eric par ce clin d’œil à la couverture du premier tome de "Carmen Mc Callum", ne saurait décevoir les fans de la série mère, justement parce que l’objectif fixé dès le départ (je spécule) à été rempli: faire la liaison entre les deux, et apporter un plus non négligeable à l’univers "Carmen", en mettant en image la naissance de la Carmen mercenaire que nous découvrons dans "Jukurpa".

Vous l’aurez compris, cet avis n’a pas la prétention de compléter l’avis d’Eric qui se suffit à lui même, mais plutôt de vous encourager à vous procurer, sinon au moins lire cette série, et à mettre en valeur avec mes maigres moyens un travail de qualité, tant par l’audace du trait si particulier de Cassegrain que par la maitrise du scenario dont Duval a le secret.

Par Matt, le 2 décembre 2009

Publicité