CODE MCCALLUM
Londres

2047. Carmen semble vouloir régler ses comptes avec une personne qu’elle connaît depuis longtemps. Sans doute depuis sa dernière opération avec l’IRA sept ans plus tôt.
 Lors des pourparlers de paix entre les multinationales et l’IRA, le groupuscule dont fait parti Carmen dérobe un butin pour se mettre à l’abri du besoin. Certaines personnes ne veulent pas entendre parler de baisser les armes. Mais lors du paiement Carmen découvre une chose qu’elle n’aurait pas dû…

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CODE MCCALLUM #1 – Londres

Ne vous fiez pas à la couverture de cet album. Certes les inconditionnels de Gess risquent d’être étonnés. Je dois avouer que le travail de Didier Cassegrain sur Carmen MacCallum, que l’on avait pu voir dans « CARMEN + TRAVIS : Les récits , vol 2» ne m’avait pas emballé.
Et pourtant, à la lecture de ce tome la différence avec les dessins de Gess s’amenuise complètement. Un peu à la manière de Ludwig Alizon sur le tome 6.2 de Travis, Didier Cassegrain parvient à s’approprier les codes de la série et le personnage. Ainsi on retrouve cette Carmen pince sans rire, parfois hautaine, avec ces répliques chocs frappant comme ses balles de révolver, même si maintenant elle a les traits de Tao Bang (héroïne dessinée par Didier Cassegrain). Graphiquement ce tome s’approche plus de ce que l’on a pu voir sur le second tome de Tao Bang. La mise en couleur colle bien au récit futuriste. Et l’encrage du dessin donne l’impression d’un crayonné estompé qui suscite tantôt une vision floue et parfois une impression de profondeur de champs.
Avec cette nouvelle série qui contribue, même si le besoin ne s’en faisait pas sentir, à renforcer la cohérence de l’univers de Travis et Carmen, on découvre la jeunesse de cette belle héroïne. Mais on découvre surtout une Carmen bien différente de celle que l’on a l’habitude de voir. Une Carmen plus insouciante qui pense plus à s’amuser, qui ne prend pas conscience encore des dangers qui peuvent se présenter à elle. Ici on connaît déjà le cheminement de la série car la conclusion se présente au lecteur dès le début, mais on ne connaît toujours pas ce personnage à qui Carmen en veut tant. Pour cela il faudra patienter avec le prochain tome de la série.
Ainsi les auteurs ont réussi leur pari, faire (re)découvrir une héroïne bien connue des lecteurs, tout en montrant un visage différent, avec une histoire captivante et prenante, tout en s’appuyant sur l’actualité. Ainsi le règne des multinationales au détriment des nations est toujours le cheval de bataille des séries de Fred Duval. Une série à suivre

Par Eric, le 20 avril 2006

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