CODE MCCALLUM
Jungles

Toujours obsédée par le ce mystérieux tueur qui se fait nommer le Spectre, Carmen entre au service de Maxime de Mérimée. En travaillant pour la compagnie d’assurance qui lui appartient, elle exécute, avec d’anciens frères d’armes, des contrats à la limite de la légalité. Au cours d’une mission, Maxime demande Carmen en mariage et celle-ci accepte. Il lui révèle ainsi une partie de son passé et lui dévoile quel était son rôle du temps où elle était un peu sauvage et surtout "chargée".

Face aux manipulations des grands conglomérats qui reçoivent l’aide de diverses mafias, les états tentent de leur mettre des bâtons dans les roues par le biais de leurs services secrets. Darren Coock est un des ces agents secrets et il joue un jeu très dangereux contre sa propre femme et son beau-frère…
 

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CODE MCCALLUM #4 – Jungles

Le personnage de Carmen Mac Callum mériterait bien une étoile ou sa place au "Hall of fame", s’il en existait un pour les personnages de bande dessinée. Et c’est toujours avec une certaine excitation que l’on tient dans ses mains un nouvel album.

Ce nouveau tome fait toujours la part belle à l’action et à la sensualité que sait si bien manier Carmen De Mérimée. Ici on plonge de manière plus profonde dans le passé de Carmen, et on est à deux doigts de découvrir qui est en effet le Spectre. Ce tome est également l’occasion de découvrir les ramifications qui tiendront en haleine le lecteur de la série Travis.

Si, sur le plan de l’histoire, ce tome se montre intéressant, sur la forme j’ai été un peu déçu. Cet album semble inégal dans sa réalisation. Certaines scènes de groupes, en plan large, laissent une impression un peu brouillonne avec des personnages légèrement difformes. Enfin quand je dis "des", il s’agit surtout d’une, et non des moindres, car ce n’est ni plus ni moins que de Carmen elle-même. C’est sans doute là une des limites de la technique employée par Didier Cassegrain. Le fait de coloriser directement le crayonné donne sans doute un peu moins de finesse. Mais ce n’est qu’un exemple parmi la multitude de cases qui ne souffrent pas de ce défaut.

Ainsi ce quatrième tome de Code Mac Callum se lit avec un plaisir non dissimulé, même si l’on peut être dérouté par l’impression de lire une série dont les tomes se suivent sans montrer une réelle continuité. Il y a toujours le fil rouge du Spectre et celui de Darren Coock, mais les situations dans lesquelles évolue Carmen se suivent sans se ressembler. En tout cas ce nouveau visage de Carmen Mac Callum est très intéressant et il est enrageant de ne pas en savoir plus.

Par Eric, le 9 janvier 2009

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