CODE GEASS - LELOUCH DE LA REBELLION
Tome 1

Code Geass se déroule dans un monde imaginaire proche du nôtre. En 2010, le Saint Empire de Britannia, première superpuissance au monde déclare la guerre au Japon. Complètement écrasé par son adversaire, le Japon devient la onzième colonie de Britannia, connue sous le nom de Area 11.
Le Japon en tant que tel disparaît, perd sa souveraineté et son peuple, les Elevens leurs droits les plus élémentaires.

Dans cet univers évolue Lelouch Lamperouge, jeune étudiant Britannien qui vit avec sa soeur Nunnally à l’académie Ashford.
Tacticien brillant aimant ridiculiser les nobles lors de parties d’échec, il découvre un jour une étrange machine d’où il libère C.C., une jeune fille mystérieuse avec laquelle il va passer un pacte lui accordant le Geass, un pouvoir surnaturel.
Armé du Geass, grâce auquel il peut soumettre n’importe qui à sa volonté, Lelouch va entreprendre de détruire le Saint Empire de Britannia, seule solution pour créer un monde débarrassé de toute inégalité et forme d’injustice.

Par boukrou, le 11 juillet 2011

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Notre avis sur CODE GEASS – LELOUCH DE LA REBELLION #1 – Tome 1

Ce manga est la version adaptée de l’anime éponyme.
Bien qu’habitué aux adaptations ratées des animes en manga (l’inverse étant moins souvent vrai à mon sens), j’avais quand même envie de donner une chance à celui-ci, d’autant plus que la version animée m’avait vraiment séduite.

Au niveau du scénario, on retrouve bien toute l’intrigue de l’animé.
Un des plus gros changements, et du coup, peut-être celui qui sera le moins – ou le plus, suivant les goûts – apprécié, est la suppression des robots.
On quitte donc tout le côté « Mécha » qu’avait l’animé, et on remplace lesdits robots par des soldats tout ce qu’il y a de plus humains.
N’étant pas un grand fan du Mécha, ça ne m’a pas vraiment posé de problème. J’irai même jusqu’à dire que ça permet d’appréhender l’histoire sous un autre angle.
D’un autre côté, les robots permettaient d’amener plus d’action, et là un vide se fait quelque peu ressentir.

Côté dessin, c’est un avis très mitigé qui reste.
On peut tomber à la fois sur des planches d’une qualité pas trop mauvaise mais rendant plutôt bien les expressions des personnages, puis on tourne la page et on a l’impression que le dessin est bâclé.
Autant vous dire qu’on est très loin de la qualité graphique de la collaboration entre le studio Clamp et Takahiro Kimura pour la version animée.
Le dessinateur Makijo! le dit lui-même à la fin de l’ouvrage: « J’ai constaté des nombreuses erreurs de proportions entre le corps et le visage de mes personnages » avant de poursuivre: « Je ferai de mon mieux pour rectifier tout cela à l’avenir ».
J’attends de voir …

Toutefois, je tiens à mettre un point d’honneur sur la qualité de l’édition.
Un format plus grand (127×182 mm), et un papier plus épais qu’à l’accoutumée offrent une certaine rigidité au manga, cassant ainsi un peu les habitudes.
La couverture couleur argentée est assez jolie, et sitôt ouvert, on découvre quatre pages en couleur ce qui n’est pas pour nous déplaire.

Vous l’aurez compris, une forte déception reste à la fin de ce premier tome.
Un lecteur qui n’aura pas visionné l’anime sera peut-être plus indulgent que moi face à ce premier volet.
Les fans de l’univers Code Geass pourront éventuellement s’attarder rapidement sur cette adaptation et je conseillerai aux autres de plutôt aller visionner l’anime.

Par boukrou, le 11 juillet 2011

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