CODE D'HAMMOURABI (LE)
D'entre les morts

Thomas Hans a été retrouvé mort dans sa cellule deux ans auparavant, mais voilà qu’un tueur se fait passer pour lui et a demandé à ce que l’inspecteur Ethan Jennings soit son interlocuteur privilégié, ce que l’intéressé ne s’explique pas.

Manifestement, les meurtres commis par ce mystérieux tueur ont tous rapport avec le Thomas Hans en question : son avocat, le juge qui a prononcé sa peine… chacun a été tué. L’assassin serait donc dans une logique de règlements de comptes. Mais il donne aussi dans l’énigmatique puisqu’il met à ses victimes un masque – celui qu’il arbore lorsqu’il se présente à elles – au creux duquel apparaît un texte rédigé dans un alphabet ancien utilisé par les Babyloniens quelque 1800 ans avant Jésus-Christ. Une bien maigre piste que ces inscriptions rappelant aux spécialistes le « Code d’Hammourabi », un code par lequel l’auteur prétendait se faire l’interprète d’une divinité de la justice.

Ethan Jennings, bien qu’il ne comprenne pas encore pourquoi il a été élu médiateur par le tueur, sait par contre que sa sœur Genne, travaillant pour le F.B.I. est l’une des probables prochaines victimes du serial killer…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CODE D’HAMMOURABI (LE) #1 – D’entre les morts

Si le dessin de couverture de ce tome 1 de la série Le code d’Hammourabi n’est pas de ceux que je classerais parmi les plus jolis (on le doit à Djief), il a cependant le mérite de bien résumer l’ambiance de ce volume, à savoir le mystère, la sournoiserie, la méchanceté ou encore le calcul du méthodique assassin…

Le code d’Hammourabi est la seconde série à figurer au catalogue de la collection Serial Killer, côté fictions, après Dolls Killer de Pona et Bleda. Ce premier volume est intéressant. Il emprunte à ces séries télé américaines où l’on croise pêle-mêle agents du F.B.I. au top et détraqués donnant du fil à retordre à ces agents et à leurs services d’investigation en tous genres. Avec ce Code d’Hammourabi, il intègre en outre un côté exotique qui sort le récit de son strict contexte amerloque et nous laisse entrevoir qu’une partie de la solution est peut-être loin de là où on pourrait supposer qu’elle soit. Une croisée entre un Décalogue et un polar moderne mais plus classique, en quelques sortes… Une réponse, peut-être aussi, à cet engouement du public pour l’ésotérique comme on l’avait constaté lorsque le Da Vinci Code était au centre de toutes les conversations, il y a quelques temps ; un titre d’ailleurs évoqué par des protagonistes dans la bande dessinée !

Bonne surprise que cette lecture, donc. Et au dessin de très bonne qualité, qui plus est. De quoi vous convaincre de faire le premier pas vers cette histoire dont on ne sait pas trop encore où elle va mener les suivants…
 

Par Sylvestre, le 7 juin 2008

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