Cla$$war

Le super héros American prend conscience de la véritable nature de sa mission aux ordres du président des USA. Cette révélation est due à l’ingérance d’un ancien barbouze.  Il devient ainsi grand temps de faire découvrir la vérité au peuple américain.
Mais dans cette quête de rachat, American devra se heurter à ses frères d’armes de l’équipe Enola Gay, qui eux ne sont pas du tout prêt à voir s’effonder leur univers. Mais la connaissance de la vérité est un lourd prix à payer et il devient vite une menace pour bien des personnes…

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Cla$$war

Cla$$war est un album que l’on a l’impression d’avoir déjà vu. Certes on peut trouver des similtudes avec d’autres récits de super-héros et pourtant…Tout au long des pages on trouve des références à l’actualité internationale. Venant d’auteurs anglais on est surpris de voir la représentation du président américain. Ainsi, au fil des pages, il apparait comme un individu caractériel et d’humeur enfantine. Les auteurs nous dépeignent un monde dans lequel tout n’est que argent et dénoncent ce que certains pensent tout bas. C’est à dire qu’ils défendent l’idée que la misère du monde n’est pas une fatalité mais une nécéssité voulue par l’Amérique. Tout cela contribue à faire disjoncter le bras armé de la démocratie : American , mais aussi les défenseurs  de cette même démocratie qui vivotent dans l’ombre de la Maison Blanche.

Le dessin lui aussi est surprenant, il contribue a entretenir une ambiance malsaine et violente. On est loin du comics à la mode Marvel qui est souvent édulcoré sous nos latitudes. Ici les dessinateurs se lachent et n’hésitent pas à montrer des images dures. Mais il faut dire que le rendu final est mitigé du fait de la présence de deux styles de dessins différents. De mon point de vue, la première moitié de cet album est ma préférée.
Le style de Trevor Hairsine avec son encrage marqué est plus percutant entièrement tourné vers l’action et les personnages. Du coup dans cette première partie, les décors sont un peu vides.
Ce style est en complète opposition avec celui de Travel Foreman qui est plus fin, plus réaliste et conviendrait bien à une série éuropéenne. Mais lui, il pêche sur le détail du matériel militaire qui est omni-présent sur la fin.
En définitive, Cla$$ar est un très bon divertissement. Le scenariste nous livre une histoire vraiment captivante et  qui propose une fin ouverte (fin qui méritierait une suite).

(NDR :   l’extrait est dessiné par Trevor Hairsine et la couverture par Travel Foreman)

Par Eric, le 8 août 2005

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