CLARK KENT, SUPERMAN
Homme d'acier

(DC Nation 0 + Action Comics 1000 + Man of steel 1 à 6)
A la rédaction du Daily Planet, l’absence de Loïs Lane est de plus en plus manifeste, elle aurait décidé de prendre le large pour travailler sur un livre et Perry White n’est pas forcément très content. Mais la ville a d’autres chats à fouetter, d’étranges incendies se déclarent, se multipliant dans la ville. De son côté, Superman doit affronter un ennemi encore plus puissant, un certain Rogol Zaar, un guerrier qui affirme avoir détruit Krypton et qui est bien décidé à anéantir la planète pour mettre fin à la carrière de Kal El… !!!

Par fredgri, le 2 avril 2019

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Notre avis sur CLARK KENT, SUPERMAN #0 – Homme d’acier

Ça n’est plus un mystère, Brian Bendis travaille dorénavant chez DC.

Ainsi, après deux bref épisodes parus dans DC Nation 0 et Action Comics 1000 et avant de prendre la main sur Action Comics et Superman (ainsi que Young Justice…), Bendis adopte la même technique que jadis John Byrne en lançant une mini-série appelée, comme auparavant, "The Man of Steel" qui établit les bases de ce qu’il va raconter ensuite, tout en permettant aux nouveaux lecteurs de pouvoir s’y retrouver !

Mais tout de suite, on se rend bien compte que le scénariste n’a pas forcément les mêmes ambitions que son ainé ! Il n’est nullement ici question de baliser un univers, d’absolument imposer une version complètement différente du personnage, mais de simplement s’inscrire dans la continuité en amenant toutefois deux ou trois nouvelles pistes, en cassant un tout petit peu les jouets ! Ainsi, Kandor n’est plus, la planète Krypton ne serait plus détruite à cause d’une vulgaire irruption volcanique, tandis que Loïs Lane et Jonathan sont partis quelque part dans la galaxie… Sans oublier les petits subplots semés demi delà, sur les incendies, sur la mystérieuse nouvelle journaliste du Daily Planet…
Une mini-série qui aurait, en somme, très bien pu alimenter les numéros d’une série régulière… Mais pour la distinguer du lot, DC a décidé de confier chaque numéro à un dessinateur différent, avec quelques pages de Fabok qui s’occupe du même récit qui court sur l’ensemble de la mini-série ! C’est ainsi que l’on retrouve Ivan Reis (1), Evan Shaner et Steve Rude (2), Ryan Sook (3), Kevin Maguire (4), Adam Hughes (5) et Jason Fabok qui gère le 6ème épisode seul !
Alors oui, on peut éventuellement être désarçonné par cette variété de styles, somme toute assez différents les uns des autres. Néanmoins, cela fonctionne plutôt bien dans l’ensemble, à tel point qu’on ne se pose pas trop de question !

En contre partie, Bendis, de son côté, fait un peu le minimum syndical. On retrouve ses éternels tics d’écriture, ses dialogues à répétition, ses gags qui se glissent aux moments les plus incongrus (il insiste et réinsiste sur le slip rouge de Superman, par exemple) et une intrigue qui avance extrêmement lentement, perdue entre les digressions et les sous-intrigues qui s’installent très doucement !

Il en ressort un volume qui se présente surtout comme une intro pour la suite, sans véritable grand intérêt.
Si Bendis voulait marquer les mémoires, il va lui falloir être un peu plus convainquant pour la suite…

Mais Urban a aussi la très bonne idée de lancer, en même temps, le premier volume qui reprend les 6 premiers Superman de Bendis, de quoi entrer plus facilement dans la storyline du scénariste…

Par FredGri, le 2 avril 2019

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