CLANDESTINE
Première partie

Ses parents n’en voulaient pas, alors la petite Virgine a passé les premières années de sa vie chez sa grand-mère et son arrière grand-mère, deux femmes qui n’ont jamais montré d’enthousiasme à l’élever.

Se sentant "comme un secret qu’on cache", la fillette a dû se construire loin du monde extérieur auquel elle n’avait qu’un accès très limité et aller au-delà des interdictions à répétition sous le coup desquelles elle était sans cesse, gardant cependant toujours une volonté qui l’a vue étonner son entourage…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CLANDESTINE #1 – Première partie

Après avoir signé plusieurs BD dans différents styles auprès de divers éditeurs, Virginie Cady a choisi de s’attaquer, avec Clandestine, à un récit largement placé sous le signe de l’autobiographie.

C’est en noir et blanc que son histoire est mise en images par Marc-Rénier à qui l’on doit déjà entre autres Black Hills ou Mary Céleste. Alternant séquences réalistes et épisodes surnaturels faisant penser parfois à des passages d’Alice au pays des merveilles, toute cette première partie traite pourtant d’un sujet triste, voire dramatique : l’enfance peu enviable d’une petite fille délaissée par ses parents puis gardée (parce qu’on ne peut pas parler d’éducation) par sa grand-mère et par son arrière grand-mère.

Plusieurs éléments viennent malheureusement gâcher cette lecture. Il y a pas mal de longueurs à déplorer, tout d’abord, dans les découpages et dans la narration qui tourne parfois un peu en rond.

Le dessin, ensuite, qui bien que voulant privilégier la spontanéité aux détails perd des points à afficher un résultat jouant plutôt dans la cour des croquis.

Et le fait, enfin, qu’on en vient à se demander où sera l’intérêt de la suite du triptyque. S’il est vrai que la vie de Virginie Cady n’a pas commencé de manière idéale, cela ne garantit pas pour autant que ce qui viendra après sera forcément intéressant sur toute la ligne. Avec un titre comme ça, on s’attendrait presque à une histoire dans le registre de L’enfant sauvage ou du Mystère Kaspar Hauser. Or, on a l’impression de déjà voir de la lumière au bout du tunnel à la fin de ce tome 1 !

C’est donc dubitatif qu’on referme cet album, désireux d’être vraiment surpris par la suite pour pouvoir se re-concentrer sur cette biographie à suivre…
 

Par Sylvestre, le 4 mai 2009

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