CITY HUNTER
L’ange triste

1/ Miki, une jeune fille autrefois mercenaire, réapparaît dans la vie de l’éléphant et veut l’épouser. L’éléphant bien qu’il l’aime visiblement , ne veut pas en entendre parler car il estime que Miki mérite une vie normale, et pas une existence ou le danger est omniprésent. Miki tente alors de ruser en arrachant une promesse à l éléphant : si elle arrive à toucher Ryo d’une balle, alors il l’épousera…

2/ Kaori ramène une bien étrange cliente…Il s’agit de Sara , une petite fille de 11 ans héritière d’une grande famille japonaise. Son père vient de mourir et sa nurse Akiko tente de la protéger de son mieux. La petite fille est en effet menacée par un membre de sa famille convoitant sa place sur la liste de succession. Mais Sara n’est pas tout à fait une enfant comme les autres. Vivre dans un monde d’hypocrites lui a appris à lire dans les cœurs…

3/Kasumi , la jeune voleuse (du tome 8) vient solliciter l’aide de Ryo. Une coutume ancestrale archaïque l’oblige à se marier a 20 ans. Et évidemment c’est le clan qui choisit l’époux le plus habile au vol pour la jeune fille . Mais Kasumi ne veut pas se marier…Et son prétendant est un homme odieux qui use de subterfuges pour le moins déloyaux pour gagner. Alors c’est à Ryo de jouer pour surpasser le fiancé éconduit dans l’art du vol…

Par Lucania, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CITY HUNTER #19 – L’ange triste

Ce volume est un de mes préférés . L’histoire de la petite Sara est très bien exploitée . Sara se prend d’emblée d’affection pour Ryo . La scène ou elle lit dans son cœur et proprement magnifique . La bouille de la gamine est aussi très attachante , avec un mélange d’innocence et de maturité assez étonnant . Ryo est vraiment touché au cœur par la tristesse de la petite, comme elle a été frappée par la sienne . Une sorte de connivence va s’installer entre ces deux là.

Affection(s)

Evidemment, les capacités de Sara et les compétences de la Nurse vont donner lieux a bien des gags . Quand Ryo fait les courses avec elles, c’est même tout un festival !
En fait ce qui domine dans cette histoire c’est vraiment la tendresse. Ce n’est pas un épisode « bourrin » ou Ryo tire sur tout ce qui bouge. C’est un épisode très « affectif » ou les visages parlent autant que les bulles .

Belles plantes et belles planches ;o)

A propos des dessins, on sent qu’à partir de cette période le trait de Hojo se fait plus sûr . Bien sûr les personnages se ressemblent toujours un peu ( surtout les personnages féminins) mais ils ont un caractère qui leur est bien propre ! Et puis les planches magnifiques sont légions ;o)
Je pense en particulier à la page 72 ou encore à la complicité qui transparaît entre Kaori et Sara à la page 95. Et puis c ‘est à partir de ce tome que Miki et l’éleph’ deviennent des personnages incontournables de City Hunter , pour notre plus grand plaisir !

Par Lucania, le 1 septembre 2003

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