CITES OBSCURES (LES)
L'enfant penchée

Une enfant qui se met à pencher après être sortie d’une attraction de foire, absolument spectaculaire, mais que personne ne croit…
Un savant persuadé de l’existence d’un astre, que dis-je, d’une planète occulte, qui serait si dense qu’elle absorberait non seulement son propre rayonnement, mais aussi celui des corps qui passent à sa portée…
Enfin, un homme sur les hauts plateaux de l’Aubrac à la fin du 19ème siècle, « Desombres et son imaginaire bizarre » aime à se balader dans la neige qui vient de tomber, et qui tombe en arrêt devant un gros caillou, se mettant en tête de le dessiner, mais sans parvenir à le faire de manière droite…
Bien des choses sont penchées dans cette aventure, et les destins semblent destinés à se rencontrer…

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CITES OBSCURES (LES) #6 – L’enfant penchée

Schuiten et Peeters n’ont décidément pas fini de nous surprendre… Ici ce n’est pas moins de cent trente pages qui se trouvent dans cet album, ce qui n’est pas rien tout de même, mais qui filent pourtant à toute vitesse, tellement on est captivés par l’histoire. Cent trente pages pour mêler trois univers, qui finalement se rejoignent à la fin, nous comblant par l’inventivité du récit. C’est magnifiquement imaginé, et ce personnage historique qui intervient dans l’histoire est tout bonnement génial. Je ne peux malheureusement pas vous dévoiler son nom, mais sachez qu’il est pour moi le plus grand vulgarisateur scientifique du dix-neuvième siècle, j’espère ne pas en avoir trop dit en dévoilant cela…
Les auteurs nous entraînent dans cet opus des Cités Obscures dans un monde bien différent, mais qui a parfaitement sa place dans la série, s’agençant avec les autres tomes sans difficulté. Je ne conseille pas ce tome pour entrer dans l’univers des Cités Obscures, car je pense qu’il pourrait rebuter certains, et je vous conseille plutôt La Tour, qui reste à mes yeux un petit bijou de graphisme, et une histoire qui s’inscrit parfaitement dans la série. Malgré tout, L’enfant penchée est un petit bijou également, mais il n’est pas aussi facile d’accès pour un lecteur non initié à l’univers de Schuiten et Peeters. Question graphisme, le mélange de dessin et de photo est vraiment bien rendu, et l’intégralité du tome est en noir et blanc, ce qui ne gâche rien à vrai dire. Pour ma part j’ai vraiment accroché, et j’hésite à dire que cette BD est ma préférée des Cités Obscures tant tous les tomes me plaisent. Chaque opus à un petit truc qui fait que je l’apprécie, et je ne saurais dire avec exactitude quel est le meilleur, si tenté que l’on puisse dire qu’une BD est mieux qu’une autre…
Encore une fois … à acheter, à lire, et à relire, encore et encore. Messieurs Schuiten et Peeters, je vous remercie pour cette fabuleuse histoire.

Par Siam l'Archiviste, le 4 décembre 2003

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