CITE 14
On s'évade comme on peut

Voltère, le mystérieux super-héros, s’introduit dans l’usine de parapluies où se terrent le grand cerf à la jambe coupée et sa bande. Pendant ce temps, Michel et les membres de la Confrérie des Amis du Haut de la Tour délivrent Hector le journaliste qui avait été kidnappé, ainsi que Winston, un chien manchot. Il ne leur reste plus qu’à s’évader de ce guêpier, et on s’évade comme on peut…

Pendant ce temps, un vieillard rumine sa vengeance qui semble concerner Winston. Jacob, quant à lui, tente toujours d’échapper aux têtards qui le retiennent captif.
 

Par VincentB, le 1 janvier 2001

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2 avis sur CITE 14 #1.12 – On s’évade comme on peut

Quelle remarquable série, quand même ! Un sens du rythme, de la mise en scène, un graphisme très séduisant, tout y est pour garder le lecteur dans cette aventure mensuelle palpitante. Alors, voilà, nous sommes à la fin de la première saison ! Une fin qui, et c’est justement ça qui est remarquable, ne tombe pas dans la facilité d’être pleine de surprise, dans le sens ou certaines intrigues sont résolues, certes, mais le gros reste à découvrir. Même cette extraordinaire scène de combat dans l’usine désaffectée, apparaît rapidement comme un détail de l’histoire, car si elle est très bien retranscrite elle n’efface pas l’importance des autres intrigues qui sont, elles, le véritable noyaux de Cité 14 ! Ainsi je trouve cette fin, et son petit cliffhanger, parfaitement représentatif de l’écriture de Cité 14, c’est frais, rythmé avec maestria, on nous en dit sans trop en révéler, on arrive à nous garder dans l’attente de la suite et le tout fait avec une grande constance.

Par FredGri, le 5 mai 2008

Un an après la sortie du premier numéro de Cité 14, voici enfin la conclusion de ce premier cycle, et comme dans toute bonne série,  la fin est détonnante ! On assiste en effet à un florilège d’action dans cet album. Encore une occasion réussie pour Reutimann de prouver qu’il sait dessiner des scènes d’action fluides et efficaces. C’est un plaisir d’assister à ces combats opposant les gangsters à nos héros, autant de scènes rappelant les vieilles séries, non sans nostalgie. On en apprend un peu plus sur les pouvoirs du mystérieux Voltère, et toutes ces scènes explosives laissent  tout de même assez de place aux auteurs pour conclure certaines intrigues de cette première saison, même si le lien avec la principale n’est pas encore fait. De plus,  beaucoup de mystères restent irrésolus, ce qui ne manque pas de provoquer une certaine frustration, plus de réponses auraient étaient bienvenues. Il faudra en effet attendre la deuxième saison, d’ores et déjà annoncée (et attendue ! ) pour les obtenir.
Plus de violence dans cet album, donc, on peut même dénombrer quelques morts, cependant, la recette originale de Cité 14 est toujours présente et fonctionne toujours, avec une dose d’humour bienvenue et des personnages attachants (les répliques du cheval sont toujours aussi amusantes !).
Saluons également le louable choix de l’éditeur, qui a laissé plus de place (une demi douzaine de planche en plus) aux auteurs pour conclure leur premier cycle notamment en ne mettant pas de publicité dans cet album.
Comme je le disais ci-dessus, la deuxième saison est confirmée, comme l’annonce la fin de l’album, qui, sans être un cliff-hanger, donne vraiment envie de connaître la suite.
Cité 14 est une très bonne série, au concept original et génial. Pour ceux qui n’ont pas eu le plaisir de découvrir chaque numéro tout au long de l’année, sachez qu’il n’est pas trop tard pour la découvrir, Paquet va en effet sortir un coffret plein regroupant les douze volumes de cette première saison.
Vivement la deuxième saison, et espérons une troisième. Un univers si riche et intéressant ne demande qu’à être plus exploité !
 

Par VincentB, le 18 avril 2008

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