CIEL EN RUINE
Ciel en ruine

Nous sommes en 1945 et l’Allemagne nazie vit ses derniers jours. Mais la luftwaffe veille sur le "faterland" et son dernier petit jouet le Messerschmitt Me 262, lui autorise de croire que le cours de la guerre peut être changé. Avec cet avion, qui est le premier avion de chasse à réaction de série, les "flying boxes" de B17 volant impunément dans le ciel allemand sont maintenant en danger, car leurs escortes de chasseurs ne peuvent rivaliser en vitesse pure avec la nouvelle hirondelle allemande. Malheureusement, les pilotes qui sont aux commande de ses appareils sont des jeunes tout juste sortis de l’école, et c’est ainsi que le jeune Nikolaus Wedekind, fils d’une légende du Kommando Nowotny, se retrouve aux commandes du ME 262 "Schwalbe", mais une bonne étoile veille sur lui…

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CIEL EN RUINE #1 – Ciel en ruine

Ciel en ruine est une histoire construite sous forme de diptyque, et va nous raconter, au travers des aventures des jeunes pilotes aux commandes de cette formidable machine qu’est le Me 262, une revisite du mythe de Faust. Dans cette histoire, tout est original. C’est sans doute l’une des premières fois que l’on voit un avion comme le Me 262 dans la pages d’une bédé, un avion qui était autant dangereux pour son pilote que pour l’énemi. Quand on sait qu’il coûta sa place de général à Galland et qu’il failli devenir un bombardier, il aurait fallu un dossier spécial de Buck Danny ou Biggles pour en raconter sa genèse. Mais cela aurait été le cas de bien des avions. L’autre originalité et le cœur de cette histoire est le fait d’avoir ajouté ce côté fantastique avec la présence de Méphisto, sous la forme d’un chien : Fisto. Que ce soit un chien ou une autre forme, cette apparition surprend. Mais l’expression "meilleur ami de l’homme" n’aura jamais été aussi adéquate.
Ce qui surprend aussi dans cet album, c’est le choix graphique, qui permet à cet album de se différencier des autres au sein de la collection Cockpit. L’utilisation de la ligne claire, peut surprendre de nos jours, mais cela colle bien avec l’époque choisie. Et cela donne presque l’impression de voir débouler au détour d’une case, Tintin ou les héros de la couronne : Blake et Mortimer. Cela donne une ambiance presque surannée, ce qui tranche avec le fond de cette histoire qui tendrait à être angoissante. Même la couverture avec ce ciel aux couleurs du diable participe à cette angoisse.
Ainsi, Ciel en ruine est un récit qui peut se montrer déroutant, tant par son histoire que son dessin. Les développements à venir sur le bon "Fisto" sont intrigants et l’on ne sait pas comment ils vont s’intégrer dans l’Histoire. Si cela avait été une simple histoire du kommando Nowotny, on aurait pu s’ennuyer, mais avec ce personnage surprenant qu’est Fisto, la fin du récit se montre incertaine car on ignore encore la teneur de ce pacte avec le diable, ni de son prix.

Par Eric, le 28 octobre 2007

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