CIEL DE GUERRE
Les Diables rouges

Le 10 mai 1940. La "Drôle de guerre" vit ses derniers jours et c’est le début de la Blitzkrieg qui va déferler sur la France !
Le lieutenant Etienne de Tournemire rejoint son escadrille : les Diables rouges. Il fait connaissance avec ses collègues, dont les avions, des Curtiss, ne sont pas vraiment au point pour affronter les chasseurs allemands. Néanmoins le jeune homme a sa première victoire en abbattant un Dornier. Pendant ce temps, les blindés allemands passent le massif des Ardennes. Les Panzer s’approchent de la Meuse et de Sedan. La Luftwaffe soutient l’avancée des troupes au sol…

 

Par berthold, le 15 juin 2014

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2 avis sur CIEL DE GUERRE #1 – Les Diables rouges

Les récits d’aviation sur la Seconde Guerre Mondiale parlent souvent des exploits anglais, américains et même parfois des allemands et des japonais. On ne parle que très peu de l’aviation française, en fin de compte.
Dorénavant, grâce à Ciel de Guerre, nouvelle série de la collection Cockpit chez Paquet, on découvre comment les pilotes français ont combattu leurs homologues allemands dans le ciel de France en ce mois de mai 1940.

Ciel de Guerre est une série écrite par Philippe Pinard qui nous offre une grande série de qualité.
D’entrée, nous avons droit à une scène bucolique, tranquille où des français jouent aux cartes à l’abri d’un avion. On sent que même en temps de guerre, tout semble paisible. Les personnages attendent que quelque chose vienne perturber leur quotidien. Et l’arrivée d’un Réco du GAO 548, vient nous rappeler que la guerre n’est pas loin et comme nous pouvons le constater, l’armée allemande semble avoir mis les bouchées doubles pour faire tomber la France.
Après cela, Pinard nous présente Etienne de Tournemire, jeune lieutenant qui rejoint les Diables rouges, son escadrille. Avec le passage où on le voit avec sa cousine, le caractère du bonhomme est planté. Et là, on passe aux choses sérieuses. L’auteur place l’action.
Ainsi, nous voyons que ce récit est très documenté, qu’il est fort bien écrit et que le récit nous séduit dès les premières pages et que jusqu’au bout, nous ne sommes pas déçus. Le suspense est utilisé à bon escient et l’auteur écrit de très belles scènes de combats aériens.

D’ailleurs, ces passages sont superbement mis en images par Dauger. Son style, proche de la ligne claire, permet d’admirer de très belles planches et les détails des avions mis en scène dans ce récit fonctionnent très bien. Nous avons droit à de très beaux moments de vols. Les personnages sont très bien représentés. Jusque là, je ne connaissais pas le travail de Dauger, mais je reste admiratif devant son talent.

Un cahier graphique accompagne ce premier tome. Les textes sont de Philippe Pinard et les illustrations d’Olivier Dauger. D’ailleurs, on peut aussi admirer quelques uns de ses travaux sur : http://odauger.wix.com/dauger-peintures. Les pages de ce cahier sont passionnantes et très instructives.

Ce premier tome de Ciel de Guerre est une excellente surprise que je vous recommande chaudement ! Les amateurs sauront apprécier à sa juste valeur ce titre.

Par BERTHOLD, le 15 juin 2014

Et pourtant l’histoire se répête. Comme en 1914, la blitzkrieg utilise les même recettes… Ciel de guerre fait écho à la série Ciel en ruines mais ici on reste dans un côté bien moins fantastique. Cette nouvelle série du  duo Daugé et Pinard dépeint la bataille aérienne de la bataille de France. Cette bataille dura a peine un mois, un mois où toutes les certitudes de l’armée française volèrent en éclat. Dans ce premier tome, on s’attache à  suivre les exploits et aussi un peu les  déboires d’un jeune pilote ; Etienne de Tournemire, nouvellement affecté  à  l’escadrille des Diables rouges.
Il y’aurait beaucoup à  dire sur la bataille de France mais  je risquerais  de me répéter sur ce sujet. Mais cette nouvelle série, sur  fond de fiction va tenter de traduire l’état d’esprit de cette époque. Ici on est début des affrontements entre la Luftwaffe et notre Armée de l’air. Et déjà transparaissent les problèmes qui ont gangrèné sont fonctionnement, comme les sabotages des prétendus pacifistes, le  dédain de l’armée de Terre. De ce point de vue, les auteurs ne vont pas refaire l’histoire ni montrer ces pilotes pour plus beau qu’ils n’étaient. 
Comme dans Ciel en ruine on retrouve ici le même dessin en ligne clair, c’est moins spéctaculaire que  ce l’on peut  trouver chez Paquet  dans sa collection Cockpit, comme par exemple ce que  peut faire Romain Hugault mais c’est tout de même efficace. Même si cela donne un  côté parfois statique aux scènes de combat aériens cela reste agréable à lire et on  retombe un peu en enfance en s’imaginant voir Tintin ou Blake et Mortimer sortir au  détour d’une page. Sans chercher à trop intellectualiser mon propos, cette nouvelle série est séduisante en essayant de nous faire découvrir sous un oeil  nouveau  cet épisode de la bataille de France. Il ne faudra pas  moins de quatre tomes pour voir où va bien se terminer l’aventure d’Etienne de Tournemire mais  aussi de sa charmante cousine et de son insuportable soupirant.
Quand on voit certains détails qui sont abordés dans cette série, on voit que les deux comparses sont passionés par leur sujet, et que la  recherche de document joue une part importante dans l’élaboration de ce récit. En ajoutant à cela un dessin, agréable et efficace on ne peut que  souhaiter que cette série trouve son public féru d’aviation d’abord et de bonnes histoires tout simplement.

Par Eric, le 15 juillet 2014

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