CHRONOSQUAD
Vie éternelle mode d’emploi

Grâce à la J.T.L., nombres de candidats aux voyages touristiques peuvent être transportés certes dans des endroits différents du globe mais également à des époques révolues. Ces candidats aux voyages spatio-temporels sont appelés des chronotouristes. Roberto, Brigida, Ghima et Giovanna font partie de ces excursionnistes. Ayant opté pour visiter le Kenya à la fin du Pliocène, ils ont été pris en charge par le tour-opérateur. Malheureusement, leur embarquement ne se passe comme prévu par manque de places. Une nouvelle navette est alors affectée spécialement pour eux. Le départ est donné mais comble de malchance, la navette est prise accidentellement dans une boucle temporelle qui l’a fait se crasher sur un territoire totalement inconnu. Sur l’aire de réception kényane, la disparition des quatre chronotouristes est découverte. La brigade des Chronosquads est alors alertée. Bey et Bloch sont immédiatement dépêchés par le professeur Korais pour retrouver les quatre disparus.

Par phibes, le 28 octobre 2019

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Notre avis sur CHRONOSQUAD #5 – Vie éternelle mode d’emploi

Après une aventure sur quatre tomes liée à ses fameux Chronosquads, Giorgio Albertini et Grégory Panaccione ont décidé de remettre les couverts en nous proposant une autre équipée spatio-temporelle qui se veut se décliner sur un seul tome. Reprenant la thématique de la première heure qui fait agir la fameuse escouade chère à Korais (à savoir la recherche de touristes perdus dans les méandres du temps), les auteurs nous entraînent dans des péripéties toujours aussi trépidantes.

Bien que la surprise ne soit plus de mise, Giorgio Albertini nous permet de retrouver avec grand plaisir les acteurs de la première aventure. Le facétieux Bloch et les autres agents du Chronosquad reviennent en force pour se lancer dans une intrigue qui mêle une fois encore le voyage dans le temps historique et la crainte d’un paradoxe par interpénétration de personnes d’époques différentes mais aussi la quête d’immortalité.

L’enquête qui s’ensuit reste bien captivante et permet, à l’appui de réflexions scientifiques un tantinet alambiquées portées par un Léonard de Vinci incroyable, de vivre des moments excellemment décalés. Jouant au moins sur deux tableaux, voire trois quand Silverberg fait son apparition, le scénariste multiplie avec une réelle efficacité les rebondissements et à cet égard, les deux investigateurs ne manqueront pas d’être confrontés à bon nombre de surprises.

Grégory Panacionne assure de son côté une bien belle performance. Sous le couvert d’un trait à main levée généreux qu’on lui reconnaît et qui démontre ici une évolution très profitable, l’artiste gère son univers graphique dans un investissement perceptible. Ses personnages (en particulier Bloch et Bey) sont vraiment plaisants à suivre, dans des gesticulations très bien maîtrisées et purement dynamiques. Les décors ont, quant à eux, fait l’objet d’un travail indéniable.

Une aventure décalée menée avec brio par un tandem qui aime nous faire voyager.

Par Phibes, le 28 octobre 2019

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