CHRONIQUES DE SILLAGE (LES)
Volume 3

Bobo, qui est un migreur exceptionnel puisqu’il ne vieillit pas, revient sur l’existence d’un être qui a changé sa vie. Il raconte ainsi les péripéties jalonées de faits d’armes et souvent d’états d’âmes de celle qui est la seule humaine de Sillage : Nävis.
Il revient ainsi sur un épisode de la vie de la petite humaine qui l’a changé à jamais. Nävis a été profondément choquée par la détresse du peuple Ftoross. Une chose qu’elle pensait inimaginable sur Sillage. Et suite à la prise d’otage de Criscios, qui faillit provoquer un génocide en tentant de la tuer, elle met toute son énergie pour essayer de venir en aide à ce peuple.

Par eric, le 1 janvier 2001

Notre avis sur CHRONIQUES DE SILLAGE (LES) #3 – Volume 3

Comme l’annonce la quatrième de couverture, ce tome est différent des deux autres de la série. Car étant composé de cinq histoires comme ses prédécesseurs, celles-ci ne sont pas indépendantes. Car elles racontent chacune une histoire du peuple Ftoross et surtout de la prise de conscience de Nävis. En fait, ce troisième tome se lit comme un album. Et l’histoire que mettent en place Buchet et Morvan fait souvent preuve de sensibilité.
Avec ce genre d’album, il faut dire que l’on peut côtoyer le pire comme le meilleur au niveau du dessin et des histoires. Concernant les histoires, étant donnée leur articulation commune nous n’avons pas ce soucis. Pour le dessin, il est vrai que d’une histoire à l’autre il est très différent. Mais chaque style mis en place est séduisant. La palette utilisée est vaste et chacun d’entre eux s’est adapté avec bonheur à l’histoire qu’il est sensé défendre. Par exemple, le style de Némiri ne conviendrait pas au récit de l’histoire tout en action : Xen-Auto-Phobia, car il est tout en douceur avec ces couleurs pastels. Concernant l’histoire échue à Gerald Parel, elle est très sombre par ses teintes, elle se déroule des années après et on devine à peine Nävis, comme si Morvan et Buchet se refusaient de faire vieillir leur héroïne. Cette dernière histoire est intéressante sur le plan du graphisme. Avec l’infographie, Gerald Parel s’essaye à diverses techniques et le rendu final est très réussi.
Après un huitième tome de Sillage où Nävis apparaissait amorphe, on la retrouve ici déterminée. Ce tome des Chroniques de Sillage permet de se remettre dans le bain de ce cinquième tome souvent décrié de Sillage. Et ce, d’autant que les auteurs livrent enfin les secrets du langage Ftoross dans cette première édition. Ainsi ce cinquième tome de Sillage se nomme : « Ma vie pour les miens »

Par Eric, le 23 février 2006

Publicité