CHRONIQUES DE LA LUNE NOIRE
Le Glaive de justice

En entrant dans la vallée de Der Hem Shelbem pour piller sa nécropole, Wismerhill ne se doutait certainement pas qu’il allait tomber sur un os de taille… Un prince mort vivant archimage d’une puissance incroyable hante en effet les lieux et compte bien en rester le propriétaire!
Nos héros font donc face à une armée de morts vivants et ont bien du mal à tenir leur position… Submergé, Wismerhill contacte Haazheel Torn afin que celui-ci vienne à son secours. Une fois le ménage effectué, Wismerhill va devoir combattre le prince mort vivant
Pendant ce temps, l’Ordre de la Lumière renforce ses positions avec l’aide du Prince Dragon et s’apprête à faire sécession de l’Empire. Une bataille au sommet semble se dessiner… C’était sans compter l’intervention du Prince Parsifal qui projette de prendre Altenberg, la forteresse imprénable de l’Ordre dirigé par Fratus Sinister!

Par Matt, le 29 août 2011

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Notre avis sur CHRONIQUES DE LA LUNE NOIRE #8 – Le Glaive de justice

Huitième tome pour les Chroniques de la Lune Noire mais pas le moins intéressant loin de là, puisqu’il se base sur les rapports de force entre La Lune Noire d’un côté, et les guerres internes à l’Empire de l’autre.
Wismerhill, fort de ses nouveaux pouvoirs, entame une chasse aux trésors un peu démentielle et tombe sur une véritable nuée de morts vivants qui va causer au groupe de soudards quelques "petits" problèmes, alors que pendant ce temps, l’Empire est gangréné par les luttes intestines de pouvoir et se fragilise.
Ainsi, subtilement, Froideval redessine les contours de l’Empire à travers un album très tourné vers la géopolitique et inverse petit à petit les rapports de Force en vue d’un combat à venir que l’on imagine déjà grandiose. Bien que très sérieux, le scénario se permet quelques moments fantaisistes remplis d’humour, comme des piques bien senties durant les combats, ou le sermon adressé par La Lune Noire à son jeune baron indiscipliné.
Ce scénario solide est appuyé par un dessin qui l’est tout autant. C’est rassurant de voir que Cyril Pontet a su prendre la relève de Ledroit, même si le dessinateur initial reste inégalé, la preuve en est de cette magnifique couverture dessinée par ses soins, et qui rend parfaitement hommage à la puissance et à la pureté qu’inspirent le Prince Parsifal et son Ordre de la Justice.
La lecture de ce tome m’a donc procuré personnellement un grand plaisir, même si avec le temps, les couleurs d’Isabelle Merlet paraissent un peu vieillotes en ce 21ème siècle.

Un point négatif néanmoins même si il est inutile de s’y attarder très longuement, ce sont les erreurs de relecture. En effet, quelques fautes d’orthographe sporadiques et surtout une inversion de bulles entre la page 10 et 11 dont on aurait pu se passer. Un petit peu de rigueur ne nuirait pas au lectorat mesdames et messieurs de chez Dargaud!

Par Matt, le 29 août 2011

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