CHRONIQUES DE LA LUNE NOIRE
Les chants de la négation

Alors que Wismerhill et Fratus chevauchent ensemble en forêt, ils font face à un terrible et gigantesque monstre aux yeux remplis de sang qui n’est en réalité que la nouvelle commande de Wismerhill auprès des maîtres nain : Une machine de guerre comme on en avait encore jamais vu!
Pendant ce temps, en coulisse ou plutôt en Enfer, se déroule une rencontre au sommet entre Haazheel Torn et Lucifer qui n’est autre que… son père! Les deux divinités ourdissent leur diabolique complot : Ouvrir les portes de l’Enfer afin de récupérer les âmes des guerriers tombés au combat, et surtout à terme, l’invasion de la Terre.
Dès lors, Wismerhill ne se doute absolument pas, à l’aube de sa transformation en Haut Seigneur de la Négation, de ce qui se trame en haut lieu. Les seigneurs de guerre rassemblent leurs troupes, des alliances se nouent, chacun passe ses derniers instants parmis leurs proches, l’affrontement ultime avec l’Empire est désormais imminent et la guerre va éclater.

Par Matt, le 29 août 2011

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Notre avis sur CHRONIQUES DE LA LUNE NOIRE #9 – Les chants de la négation

Après un tome disons de transition, l’intrigue principale avance à grands pas! On sait désormais quelles motivations animent Haazheel Torn dans ce combat contre l’Empire, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le plan est infernal!

Nous retrouvons à nouveau à l’oeuvre la paire Pontet / Froideval, et si ce dernier donne encore entière satisfaction aux commandes du scénario, je ne peux pas en dire autant de Pontet dont le trait m’a semblé beaucoup moins appliqué sur ce neuvième tome, à mon plus grand regret…  Il reste cependant capable du meilleur, comme en témoigne la dernière page où figure Wismerhill sur son majestueux dragon en plein envol.

En ce qui concerne le scénario, grande accélération dans le rythme comme vous pourrez le constater à la lecture de ce tome. Les pions se placent, et nul doute que la guerre qui va éclater va donner l’occasion aux deux artistes de faire exploser leurs idées et leur talent respectif, pour notre plus grand bonheur. Heureusement, même au coeur de cette ambiance pesante, Froideval n’oublie pas les situations humoristiques, notamment grâce aux nains qui décidément ne supportent pas l’idée de faire un prix à leur généreux mécène même au coeur de cette ambiance pesante.

Enfin, pour ce qui est des couleurs, changement de registre puisque c’est Christian Favrelle qui passe aux commandes, avec une certaine réussite, même si certaines scènes restent assez criardes à mon goût…

Par Matt, le 29 août 2011

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