CHRONIQUES DE LA LUNE NOIRE
Terra Secunda (1/2)

Après la destruction de la Terre par la Lune Noire, des millions de survivants sauvés par l’action conjointe de Wismerhill et de Methraton s’attèlent à la colonisation de leur nouveau monde. Très vite, notre héros est confronté aux moultes difficultés inhérentes à la fondation d’une nouvelle civilisation sur une planète dont personne ne connait rien… Constructions de nouvelles villes, instauration d’un Dieu unique, gouvernance du monde libre… Ce nouveau quotidien est rapidement interrompu par Lucifer en personne, légèrement peiné de ne plus recevoir son quota d’âmes en Enfer !

Par Matt, le 24 février 2013

Publicité

Notre avis sur CHRONIQUES DE LA LUNE NOIRE #15 – Terra Secunda (1/2)

Et dire que l’on pensait la série finie… Et bien non ! Froideval remet le couvert en proposant aux lecteurs un quinzième opus de la série Les Chroniques de la Lune Noire. Aménagée en un dyptique, sorte de promesse implicite faite au lecteur de ne pas patienter 20 ans avant d’en voir la fin, cette nouvelle histoire a été baptisée fort justement "Terra Secunda". Ce récit permet ainsi de découvrir le nouveau départ de nos héros qui rappelons le, avaient dû organiser un gigantesque exode lorsque la Lune Noire, un peu mauvais joueur il faut bien le reconnaitre, avait décidé à sa mort de détruire la Terre, sans autre forme de procès.

Dès lors, que nous réserve ce nouvel opus ? Premièrement, un changement de dessinateur puisque Cyril Pontet laisse la place à Fabrice Angleraud qui s’était précédemment illustré en dessinant le deuxième tome des Arcanes de la Lune Noire, et négativement remarqué sur le tome 0 des Chroniques. Heureusement, le dessinateur se reprend en main, et même si le trait est parfois un peu léger tant sur le visage des personnages que sur les scènes de batailles, il n’en reste pas moins que le contrat est honorablement rempli par l’auteur sur l’ensemble de l’album, grâce notamment à des couleurs bien gérées par Anouk Pérusse-Bell.

Du côté de l’histoire, rien de bien neuf sous le soleil : Froideval utilise en effet les mêmes ficelles qui ont fait les heures de gloire de la série : Une narration développée, de grosses bastons bien sanglantes, de l’humour et un peu de suspens intelligemment saupoudré. Petite nouveauté cependant sur le style narratif, puisque la voix off est personnifiée par la fille de Wismerhill, qui raconte à sa propre fille la colonisation par son grand père de ce nouveau monde.

J’en terminerai en remerciant Oliver Ledroit qui nous gratifie encore d’une très belle couverture, même si je ne bouderais pas mon plaisir s’il changait un peu de tonalité pour le tome 16 à venir.

Le premier opus de ce dyptique constitue in fine une lecture agréable, sans néanmoins transcender le genre. On espère donc que la deuxième partie s’avèrera plus percutante, et donnera un second souffle à une série qui tire un peu en longueur.

 

Par Matt, le 24 février 2013

Publicité