CHRONIQUE DES IMMORTELS (LA)
Au bord du gouffre

Andrej Delany a réussi a prendre la fuite en compagnie du jeune garçon, mais le comportement de ce dernier qui pense avoir tué Domenicus, risque de mettre en péril la vie de sa mère et celles d’innocents qui risquent d’être envoyé au bûcher.
Il faut qu’ils se mettent à l’abri et trouvent de l’aide. Ils se rendent à la taverne de Krusha. Ce dernier se propose de les aider et ce, malgré ce qu’il s’est passé ce matin. Ils doivent délivrer les prisonniers des geôles du Duc. Krusha leur apprend qu’ils ont été vendu à un marchand d’esclaves, un certain Abu Dun et qu’ils ont été chargé sur un bateau. A la nuit tombé, Andrej accompagné de Frederic et de Krusha se rend au port. Mais il se pourrait bien qu’une surprise l’y attende…

 

Par berthold, le 7 juin 2011

Notre avis sur CHRONIQUE DES IMMORTELS (LA) #2.2 – Au bord du gouffre

Enfin, voici le final (assez spectaculaire dirons nous) du premier cycle de l’adaptation des Chroniques des Immortels.
Les auteurs vont donc nous conter quel destin attend leur héros Andrej.

L’histoire, bien que nous n’ayons que 36 pages amène son lot de surprises et de rebondissements. En effet, vous serez surpris par le statut, le destin qui attend Andrej. Nous le verrons "au bord du gouffre", pris au piège, affaibli et prêt à affronter un de ses "semblables" dans un duel à mort. Outre la surprise de connaitre la véritable nature de son ennemi, vous aurez quelques révélations sur le caractère d’Andrej. Ce récit est aussi une autre "relecture" du mythe du vampire.
Les auteurs nous permettent d’assister à un duel de "maîtres" qui dure assez longtemps et qui va vous en mettre plein la vue.
La fin de ce premier cycle vous donne envie de poursuivre l’aventure et de lire le prochain tome.

Le graphisme, les peintures de Von Kummant sont vraiment superbes. Cet artiste allemand est un maître du genre. Le sens du rythme, du mouvement, de la mise en scène ressort dans ses pages, dans ses cases. Il y a du grand art dans l’expression des personnages, dans les décors et le choix (judicieux) de la couleur. La noirceur du propos s’évapore lors des dernières cases avec cette dernière vision optimiste avec un superbe lever de soleil.

Une galerie signée par des dessinateurs ou des artistes comme Marini, A. Lozano, Mathieu Laufray, Valerio Tosoni, Peter de Sève, Man Arenas entre autres rend hommage à l’univers de La Chronique des Immortels.

Cette fin de cycle "au bord du gouffre" se conclue en beauté. Il serait vraiment dommage de passer à côté de cette grande adaptation de l’oeuvre de Wolfgang Hohlbein. Les trois tomes sont aussi disponible dans un magnifique coffret accompagné d’un poster inédit. Un nouveau chef d’oeuvre immortel indispensable à mettre en bonne place dans vos bibliothèques.

Par BERTHOLD, le 7 juin 2011

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