CHOC
Les Fantômes de Knightgrave : troisième et dernière partie

Septembre 1955, Istanbul en Turquie. Une voiture est poursuivie par la police, la course-poursuite est violente et dangereuse, des coups de feux sont échangés. Certains des fuyards sont touchés et le conducteur ne peut éviter la collision avec un camion sur un pont, avant d’être propulsée dans l’eau. La police ne peut que remonter des cadavres, dont un portant un costume et un heaume. Monsieur Choc serait-il mort ! La presse relate l’info à travers le monde !
Ce 8 septembre 1955, à Sevenoaks, St Nicholas Parish Church, a lieu l’enterrement de Paul Dawson. L’inspecteur Fixchusset est troublé par l’annonce de la mort de Choc. Quelque chose ne va pas dans cette affaire…

Par berthold, le 26 février 2019

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Notre avis sur CHOC #3 – Les Fantômes de Knightgrave : troisième et dernière partie

Choc. Un homme, un génie du crime dont le visage est caché par un heaume ! L’un des ennemis principaux de Tif et Tondu ! Jusqu’à ce jour, nous ne connaissions rien de ce "vilain" !

Le début de ce troisième et dernier tome est assez impressionnant. Les auteurs nous entrainent en septembre 1955, au moment du Pogrom d’istanbul. Nous assistons à un spectaculaire hold-up mené de main de maitre par Choc, qui se termine par une poursuite violente et dramatique.
Les amateurs de Tif et Tondu apprécieront de croiser un jeune inspecteur de police anglais nommé Fixchusset qui se révèle dans cette enquête. Et ce tome n’est pas avare en rebondissements et en surprises.
Colman nous propose un suspense savamment dosé pour ce drame où le passé de Choc se dévoile, petit à petit. Une intrigue qui nous conduit vers l’Allemagne nazie, à la Seconde Guerre mondiale, en plein récit d’espionnage. Ce qui est bien dans cet album, c’est la place que prend Fixchusset, surtout lors d’une confrontation entre l’inspecteur et l’homme qui l’a enlevé. Ce qui constitue l’une des meilleures scènes de ce dernier tome.

Eric Maltaite réalise aussi un excellent travail graphique sur cette série, au vu de la beauté de ces planches servies par une mise en couleurs efficace et magnifique. Le trait du dessinateur est  parfait, assez sombre, il sert parfaitement l’ambiance particulière de l’intrigue. Il glisse d’une époque à l’autre, sans problème, nous faisant bien sentir à quel moment se situe l’action. Il met en scène des passages impressionnants pour bien nous faire entrer dans l’histoire de Choc et de s’apitoyer sur son sort !  Il y a des scènes incroyables qui m’ont frappé, comme l’ouverture de ce dernier tome: c’est tout simplement du grand art ! Et des passages mémorables et frappant, il y en a plusieurs dans ce récit. Eric Maltaite ne pouvait faire mieux pour rendre hommage à l’œuvre de son père, Will.

Un récit étonnant qui prouve que cette série n’est pas qu’un simple dérivé de Tif et Tondu.
Cet album peut même étre considéré comme un chef d’œuvre de ces six dernières années.
Un récit à lire et à relire sans hésiter.

Par BERTHOLD, le 26 février 2019

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