CHINAMAN
La montagne d'or

Chen et Chow débarquent à San Francisco au côté de Maître Wu Fei, dont ils sont les dévoués serviteurs.
Tueurs implacables, leur mission est de remettre dans le droit chemin les triades locales, soupçonnées de détourner l’argent de leurs infortunés compatriotes.
Effectivement, certains chefs souhaiteraient s’émanciper du pouvoir de Hong-Kong et complotent afin de renverser Wu-Fei, son représentant.
Cependant, le plus mal intentionné n’est pas forcément celui qu’on croit…

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur CHINAMAN #1 – La montagne d’or

Excellent début de série ! Chinaman a tout pour plaire : un dessin nerveux, précis, de belles couleurs et un scénario intelligent et même coriace!
Sacrément bien ficelé, le récit de Le Tendre nous balade de droite, de gauche, et on se retrouve pris au dépourvu autant que son héros ! Les rebondissements sont légion !
On retrouve les grands thèmes du western : l’espace, la fièvre de l’or, la liberté… le tout accommodé à la sauce chinoise ! Car John Chinaman, c’est pas que pour faire joli et « amerloque ». Chen arrive tout droit de Chine, et pour lui, le code de l’honneur, c’est quelque chose !
Ainsi, l’action est omniprésente et on a droit à quelques scènes de combats dignes d’un excellent film de karaté (Non, j’ai pas dit de Jackie Chan !).
La sensibilité est également présente, en filigrane tout au long du récit ; chose assez surprenante, eu égard au caractère plutôt inflexible de notre ami Chen. C’est peut-être ce qui renforce ce sentiment. On accompagne Chen dans cette sorte de rédemption, de pardon pour sa propre personne, lui si prompt à exécuter.
Au passage, un très bon point aux dessins d’Olivier Taduc, et surtout une mention spéciale pour Claude Guth, qui colorie toujours aussi bien !
Enfin, comme dans tout bon western, il faut qu’il y ait opposition, si possible très forte, et dans ce tome, si elle se dessine tardivement, elle n’en sera pas moins le fil conducteur des aventures à venir de John Chinaman… qu’il me tarde déjà de lire

Par PATATRAK, le 12 février 2004

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