CHIISAKOBÉ
Le serment de Shigeji

Yûko fait délicatement le parallèle entre la situation de Shigeji et la légende de Chiisakobé-no-Sugaru ». Elle encourage son ami car elle est persuadée, elle aussi, qu’il relèvera tous les défis, à l’instar du serviteur de l’Empereur qui avait inspiré la légende.

Cela touche Shigeji qui, dès qu’il rentre à la maison, doit mettre en pratique ces paroles. Il doit, en effet, affronter une nouvelle épreuve : les cinq orphelins ont fugué, au grand désespoir de Ritsu.

Par legoffe, le 27 février 2017

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Notre avis sur CHIISAKOBÉ #2 – Le serment de Shigeji

Ritsu doit apprendre à gérer des enfants et comprendre leur manière de raisonner alors qu’elle n’a que vingt ans. Il est question d’éducation, d’échanges et même de la gestion de la puberté…

Elle en vient à faire son introspection, doutant de ses capacités à réussir. C’est d’autant plus vrai qu’elle a un réel complexe d’infériorité vis-à-vis de Yûko, qui a fait des études et semble brillante. Elle doit, en tout cas, apprendre à gérer un véritable foyer sans avoir été formée pour cela.
Et il en est de même pour Shigeji, très pris par la gestion de l’entreprise, mais qui ne néglige pas de suivre comme il peu ces enfants turbulents.

Nos personnages sont ainsi confrontés aux doutes et aux épreuves de la vie. C’est sans doute pour cela que ce manga nous parle tant. Il touche au coeur les lecteurs, autant par ses thèmes que par la manière délicate avec laquelle Minetarô Mochizuki les aborde. Il nous livre un seinen aussi généreux que ses personnages où tout est dit en quelques mots et quelques regards, le tout sous un trait graphique d’une grande finesse. C’est une très belle bande dessinée qu’il serait dommage de manquer.

Par Legoffe, le 27 février 2017

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