CHIISAKOBÉ
Le serment de Shigeji

Shigeji a si bien avancé dans ses chantiers qu’il peut enfin prendre quelques jours de congés. Ce pourrait être une bonne occasion pour Ritsu de se rapprocher un peu de lui. Mais elle réalise qu’elle se fait des illusions et que Yûko sera certainement bientôt l’épouse de Shigeji. Il est sans doute l’heure, pour elle, de faire ses valises.

Par legoffe, le 27 février 2017

Notre avis sur CHIISAKOBÉ #4 – Le serment de Shigeji

Avec ce quatrième tome s’achève cette jolie série. Elle nous aura émus du début à la fin et réellement accrochés au fil des pages. Non pas que l’auteur ait cherché à instaurer un suspense, au sens littéral du terme. Mais nous avions, d’une part, envie de savoir où allait cette petite « famille » née de l’incendie et de la détresse des uns et des autres.

D’autre part, nous souhaitions, sans doute, encore partager ces moments émouvants, cette chaleur, cette humanité. Des notions que certains imaginent s’être évaporées dans notre société moderne. Il faut espérer que non, que l’être humain recèle encore de belles choses au fond de son coeur.

Outre la solidarité, l’homme peut aussi se transcender à travers… l’amour. Car c’est bien cela qui porte la fin du récit même si c’est à la manière japonaise. Leur approche, vous le verrez, tranche un peu avec notre culture latine. A belle histoire, happy end nippon.

Nous aurions sans doute apprécier de partager encore un peu du temps de Shigeji, Ritsu et leurs amis. Mais l’auteur a sans doute raison d’arrêter là. Il aura ainsi préservé la magie des sentiments au fil des quatre livres, évitant la moindre lassitude. Avec ses dessins raffinés et expressifs, un scénario parfaitement maîtrisé, doux mais sans temps morts, il aura réalisé un magnifique seinen qui a tout à fait mérité son prix à Angoulême le mois dernier.

Par Legoffe, le 27 février 2017

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