CHEZ FRANCISQUE
Sasiété tu m'auras pas

Accoudé au comptoir, le ventre bien rond, le nez rouge, les yeux globuleux, l’important c’est de refaire le monde et de bien le refaire parce que bon quand même hein. Et pour ça rien de tel qu’un ou deux verres. Ah non, pour un verre ou deux ça ne vaut pas le coup de se déplacer… Par contre plusieurs verres, blanc, rosé ou rouge qu’importe pourvu qu’il y ait la quantité.
Rassurez-vous, si vous n’aimez pas le vin, y’a de la bière…

Par aub, le 28 décembre 2012

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Notre avis sur CHEZ FRANCISQUE # – Sasiété tu m’auras pas

Humour trash dans un bistrot appauvrit par la connerie humaine, ou l’alcool fait bon ménage avec des brèves de comptoir aussi tristes les unes que les autres, mais tellement bien racontées que l’on ne peut s’empêcher de secouer la tête de dépit, de dégoût et de honte sur les pensées de notre société… Reflet d’une tranche de population raciste, facho, conne et tellement bête que l’on espère ne la rencontrer que dans des bandes dessinées, mais hélas, Lindingre et Pourquié nous offrent là un reflet de ce qu’est l’homme.
Ayez les idées bien en place, prenez du recul, rigolez, les gueules violacées à l’halène chargée d’effluve de raisin mal transformé sont là pour vous amuser.
L’alcool aide les langues à se délier, les entraînant même dans des propos totalement démesurés, qui vous ferons rire jaune.

A noter à l’arrivée de Jeff Pourquié au dessin, qui reprend à la perfection la suite de Manu Larcenet.

Une vision de la société qui fait peur, mais qui existe… attention Chez Francisque reste à lire sans modération.

Par AUB, le 28 décembre 2012

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